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Cette nouvelle prévoit la peine de mort pour un délit «d’homosexualité aggravée», comme avoir des relations sexuelles en étant séropositif, ainsi que la prison à vie pour les personnes homosexuelles.
Le premier ministre Justin Trudeau appelle l'Ouganda à abroger sa loi adoptée cette semaine pour imposer la peine de mort à certains membres de la communauté LGBTQ+.
Cette nouvelle prévoit la peine de mort pour un délit «d’homosexualité aggravée», comme avoir des relations sexuelles en étant séropositif, ainsi que la prison à vie pour les personnes homosexuelles.
Des peines de prison pouvant aller jusqu'à 20 ans de détention peuvent aussi être imposées aux personnes qui promeuvent les droits de la communauté LGBTQ+.
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M. Trudeau «condamne dans les termes les plus forts la loi ignoble proposée par le gouvernement ougandais», et ajoute qu'Ottawa «s'y oppose».
Le premier ministre assure qu’il va explorer des options pour soutenir la communauté LGBTQ+ en Ouganda. Selon lui, tous les dirigeants mondiaux — en particulier les autres membres du Commonwealth — devraient condamner cette loi «épouvantable et odieuse».
La mesure législative adoptée hier par le Parlement ougandais, appelée la loi anti-homosexualité, est odieuse : personne, nulle part, ne devrait vivre dans la peur à cause de qui il est ou de qui il aime. On encourage fortement les législateurs ougandais à reconsidérer cette loi.
— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) March 22, 2023
Washington a aussi exhorté le président ougandais Yoweri Museveni à bloquer la loi adoptée par les politiciens du pays mardi, tandis que M. Trudeau a demandé aux législateurs de «reconsidérer» cette loi «anti-homosexualité».
Le haut-commissariat de l'Ouganda au Canada n'était pas disponible dans l'immédiat pour commenter.