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Le débrayage ralentit l’arrivée du reste des travailleurs essentiels.
Dès le mercredi 19 avril, une quinzaine de membres syndiqués de l’Alliance de la Fonction publique Canada bloque l’entrée du service correctionnel de Drummondville. Ils sont sur place jusqu’au début de l’après-midi, 13 heures, pour participer à la grève générale illimitée qui affecte tout le pays.
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Seuls les travailleurs qui ne sont pas jugés comme étant essentiels sont à l’extérieur pour le piquetage. Ils empêchent l’accès aux véhicules de la soixante-dizaine d’employés de code un et de leurs remplaçants nécessaires aux opérations de l’établissement fédéral.
Les voitures rentrent au compte-goutte à raison de cinq toutes les demi-heures. Aux dires des représentants présents pour le débrayage, ils auront tous terminé de passer ce blocus vers midi.
Le tout sera à refaire jeudi et les jours suivants jusqu’à ce qu’une nouvelle entente soit conclue avec le Conseil du trésor.
Les travailleurs revendiquent de meilleures conditions salariales dans le cadre des négociations pour leur renouvèlement de leur convention collective. Les quelque 150 000 fonctionnaires fédéraux sont sans contrat depuis deux ans.
L’employeur propose maintenant d’augmenter les payes de 9% sur une période de 3 ans. L’AFPC réclame pour sa part 4,5% par année sur la même période.
Les bureaux de Passeports Canada peuvent être affectés de même que ceux de l’Assurance-Emploi, l’Immigration et de l’Agence du Revenu du Canada.
Les prestations gouvernementales doivent tout de même être versées.
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