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La saisie de quatre avions de Flair Airlines, au cours du week-end, témoignerait de la féroce concurrence et de la forte demande qui règnent dans l'industrie canadienne du transport aérien.
La saisie de quatre avions de Flair Airlines, au cours du week-end, témoigne de la féroce concurrence et de la forte demande qui règnent dans l'industrie canadienne du transport aérien, a estimé lundi un expert en aviation.
Flair a expliqué que les Boeing 737 Max avaient été cloués au sol samedi en raison d'un «différend commercial» avec Airborne Capital, établie à New York, et que la compagnie aérienne avait depuis commencé à effectuer les paiements de location qui étaient en retard de plusieurs jours.
Selon John Gradek, responsable du programme de gestion de l'aviation de l'Université McGill, les prix de location ont grimpé en flèche depuis la pandémie en raison de la forte demande pour les voyages, même si les tarifs aériens intérieurs ont chuté avec l'arrivée de nouveaux transporteurs.
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En conséquence, le «moindre éternuement» dans un plan de paiement pourrait déclencher la résiliation du bail, permettant au bailleur de trouver un nouveau client prêt à payer plus chaque mois pour utiliser les avions.
Selon M. Gradek, les 737 Max 8 peuvent désormais coûter jusqu'à 450 000 $ par mois aux locataires, et un retard de paiement peut ternir le crédit et la réputation de Flair, rendant ses futurs baux encore plus coûteux.
La saisie soudaine de plus d'un cinquième de sa flotte a vu Flair se précipiter pour déployer d'autres avions au cours du week-end, alors que ses passagers à Toronto, Edmonton et Waterloo, en Ontario, ont dû faire face à des annulations de vols de dernière minute.