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Les résultats de l'Institut Angus Reid, publiés jeudi, ont montré qu'une majorité de Canadiens sont également opposés à la consolidation des médias d'information au Canada, afin d'encourager une plus grande concurrence.
Un récent sondage révèle que la plupart des Canadiens s'opposent au financement des salles de rédaction par le gouvernement en raison des préoccupations concernant l'indépendance journalistique.
Ce contenu est une traduction d'un article de CTV News.
Les résultats de l'Institut Angus Reid, publiés jeudi, ont montré qu'une majorité de Canadiens sont également opposés à la consolidation des médias d'information au Canada, afin d'encourager une plus grande concurrence.
En tout, 59% des Canadiens interrogés ne croient pas que le gouvernement devrait financer les salles de rédaction, 19% estiment qu'il devrait le faire et 22% ne sont pas sûrs.
Les électeurs conservateurs sont plus susceptibles de dire que le gouvernement ne devrait pas financer les salles de rédaction, à 83%, par rapport à une pluralité d'électeurs passés du Parti libéral et du NPD, qui s'élève respectivement à 48% et 38%.
Le sondage survient alors que Google et Meta, la société mère de Facebook et Instagram, menacent de bloquer les liens d'actualités provenant de leurs plateformes en raison de la Loi sur les nouvelles en ligne du gouvernement fédéral, qui obligerait ces entreprises à négocier des accords de compensation avec les médias.
Un sondage précédent d'Angus Reid a révélé que 61% des Canadiens conviennent que les entreprises technologiques devraient indemniser les organismes de presse pour leur contenu, mais que 49 % estiment également que le gouvernement fédéral devrait «reculer».
«Cependant, il n'y a pas de fin au bouleversement sismique du paysage de consommation médiatique qui se produit sous les pieds des salles de rédaction», lit-on dans le dernier rapport d'Angus Reid.
Les résultats montrent qu'au cours des sept dernières années, moins de Canadiens ont obtenu leurs nouvelles à partir de sources traditionnelles telles que la télévision, la radio, les journaux et les magazines.
Pendant ce temps, Internet continue d'être le moyen le plus courant pour les Canadiens d'obtenir leurs nouvelles, y compris les versions en ligne des médias traditionnels, et cela ne cesse d'augmenter.
Interrogés au sujet de la consolidation dans l'industrie des nouvelles, 57% ont déclaré qu'elle devrait être découragée, tandis que 20% ont affirmé qu'elle était nécessaire pour la survie des journaux, en particulier. Vingt-trois pour cent n'étaient pas sûrs.
Dans toutes les tranches d'âge, la majorité des répondants masculins ont estimé que la consolidation devrait être découragée, notamment ceux âgés de 18 à 34 ans à 59%, ceux de 35 à 54 ans à 63% et les hommes de 55 ans et plus à 57%.
Une pluralité de répondantes féminines âgées de 18 à 34 ans ont déclaré que la consolidation devrait être découragée à 44 %, bien que relativement plus de femmes étaient indécises à 35% par rapport aux autres groupes d'âge.
Une majorité de femmes âgées de 35 à 54 ans, ainsi que celles de 55 ans et plus, étaient opposées à la consolidation à 51 et 64% respectivement.
Concernant les affiliations politiques, des majorités relativement similaires d'électeurs passés du Parti conservateur (64%), du Parti libéral (58%) et du NPD (63%) étaient opposées à la consolidation.
Cela fait suite à la récente fin des pourparlers concernant une éventuelle fusion entre Postmedia et Nordstar, qui possède le Toronto Star et d'autres publications.
Pendant ce temps, les Canadiens étaient plus enclins à s'opposer à la suppression complète du financement de la CBC, à 47%, qu'à le soutenir, à 36%.
Les électeurs conservateurs étaient plus susceptibles de soutenir la suppression du financement de la CBC, à 73%, que les électeurs libéraux (13%) ou du NPD (13%).
Méthodologie: L'Institut Angus Reid (ARI) a mené une enquête en ligne du 4 au 6 juillet 2023 auprès d'un échantillon aléatoire représentatif de 1 610 adultes canadiens membres du Angus Reid Forum. À des fins de comparaison uniquement, un échantillon de cette taille aurait une marge d'erreur de plus ou moins deux points de pourcentage, 19 fois sur 20. Les écarts dans ou entre les totaux sont dus à l'arrondi. L'enquête a été commandée par l'ARI et financée par celui-ci.