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Patrouille

Des services d'urgence canadiens songent à utiliser le nouveau réseau social Threads

Les premiers utilisateurs de Threads comprennent les corps de police de Calgary et d'Edmonton.

Des corps policiers et des agences d’intervention d’urgence du Canada songent à adopter la nouvelle application textuelle Threads, le rival de Meta à Twitter.
Des corps policiers et des agences d’intervention d’urgence du Canada songent à adopter la nouvelle application textuelle Threads, le rival de Meta à Twitter.
William Eltherington
William Eltherington / La Presse canadienne

Des corps policiers et des agences d’intervention d’urgence du Canada songent à adopter la nouvelle application textuelle Threads, le rival de Twitter lancé par Meta. 

Pendant plusieurs années, Twitter a été une source incontournable pour les médias et le grand public pour obtenir des informations en temps réel des organismes publics, en particulier sur les situations qui ont un impact sur la sécurité.

Depuis le rachat de Twitter par l’homme d’affaires américain Elon Musk, certains utilisateurs ont recherché des plateformes alternatives à cause de son leadership controversé.

Les premiers utilisateurs de Threads comprennent les corps de police de Calgary et d'Edmonton. La porte-parole du Service de police d'Edmonton, Carolin Maran, a confirmé qu’un compte Threads a été ouvert et qu’une stratégie était actuellement développée pour son utilisation continue.

Cependant, les comptes Twitter de la police d’Edmonton resteront actifs.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) se dit ouverte à l'utilisation de Threads, mais pour le moment, elle s’en tient à ses plateformes existantes, notamment Twitter, Facebook, LinkedIn et Instagram. 

«Comme l'empreinte et la portée des médias traditionnels ont été réduites, les médias sociaux ont été un outil très utile à cet égard», selon Marie-Ève Breton, porte-parole de la GRC. «Cependant, à mesure que ces outils évoluent et que les règles régissant leur utilisation changent, nos stratégies de communication devront changer aussi.»

Les services de pompiers et de police de Montréal, de Toronto et d'Ottawa ont tous déclaré qu'ils évaluaient Threads, mais qu'ils n'avaient pas encore ouvert de compte.

Aux États-Unis, la New York Metropolitan Transit Authority (MTA) a suspendu les mises à jour de service en avril après que Twitter ait introduit sa limite de messages. La MTA a finalement recommencé à donner des mises à jour de service après que Twitter ait inversé le cours de sa politique limitant la publication par le gouvernement ou les organisations publiques.

Ahmed Al-Rawi, expert en communication à l'Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique, affirme que Twitter n'est certainement pas fiable. À son avis, les médias sociaux restent un outil utile pour atteindre certains groupes démographiques, mais une stratégie de communication plus large est encore nécessaire pour atteindre certains groupes, notamment les personnes âgées.

«Je vois toujours l'importance d'être également présent à la télévision traditionnelle, à la radio, dans les journaux et en ligne», selon le professeur Al-Rawi.

William Eltherington
William Eltherington / La Presse canadienne