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La présidente du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), Kathy Fox, affirme que des mouvements imprévus et non contrôlés d'équipement ferroviaire continuent de se produire au Canada et qu’ils présentent un risque important.
La présidente du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), Kathy Fox, affirme que des mouvements imprévus et non contrôlés d'équipement ferroviaire continuent de se produire au Canada et qu’ils présentent un risque important pour les personnes, les biens et l'environnement.
Mme Fox a fait cette affirmation par voie de communiqué jeudi matin, précisément dix ans après qu’un train garé sans surveillance pour la nuit ait déraillé à Lac-Mégantic. Le 6 juillet 2013, 63 wagons-citernes ont quitté la voie, déversant quelque six millions de litres de pétrole brut.
Quarante-sept personnes ont perdu la vie et le centre de la ville de Lac-Mégantic a été détruit.
Le BST rappelle que le train avait été immobilisé à Nantes, à quelques kilomètres au nord-ouest de Lac-Mégantic, et qu’il a commencé à rouler de manière non contrôlée pour atteindre une vitesse de 65 milles à l'heure (près de 105 kilomètres à l’heure) avant de quitter la voie et de provoquer la catastrophe.
Kathy Fox rappelle que dans le cadre de son enquête sur le déraillement de Lac-Mégantic, le BST a émis cinq recommandations à l'intention de Transports Canada (TC). Trois d’entre elles sont liées à l'amélioration des normes relatives aux wagons-citernes, à la planification et à l'analyse des itinéraires ainsi qu'aux plans d'intervention d'urgence.
L’organisme affirme que ces recommandations ont été pleinement mises en œuvre par Transports Canada et par l'industrie et sont maintenant closes.
Cependant, le BST ajoute que deux de ses recommandations, liées à la prévention des mouvements non contrôlés et à l'amélioration de la surveillance réglementaire, demeurent ouvertes.
La présidente affirme que le BST reste déterminé à plaider pour des changements qui feront la promotion de la sécurité du transport ferroviaire, afin que jamais une autre communauté canadienne n'ait à composer avec un événement aussi catastrophique que celui de Lac-Mégantic.
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et son homologue du Québec, François Legault, devaient se rendre à Lac-Mégantic jeudi.