Début du contenu principal.
La semaine dernière, la GRC a arrêté un terroriste présumé à Ormstown, au Québec, et les habitants de la petite communauté sont encore sous le choc.
La semaine dernière, la GRC a arrêté un terroriste présumé à Ormstown, au Québec, et les habitants de la petite communauté sont encore sous le choc.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Selon des documents judiciaires déposés à New York, Muhammad Shahzeb Khan aurait espéré commettre la plus grande attaque sur le sol américain depuis le 11 septembre 2001.
«Quand parle-t-on de terroriste et d'ISIS dans la même phrase, à Ormstown ?», a dit Gail Elliot, qui a assisté à deux arrestations juste devant sa maison.
Un autre témoin, Elizabeth Henshaw, a décrit avoir vu une femme et un homme menottés sous la terrasse de Mme Eliiot.
«La voiture était juste là. Nous les avons vus la fouiller par la suite. Ils sont repartis avec un sac contenant une sorte de preuve», a expliqué Mme Henshaw.
Dans une plainte déposée par le bureau du procureur des États-Unis pour le district sud de New York, M. Khan est un partisan du groupe terroriste ISIS et prévoyait d'utiliser des armes automatiques et semi-automatiques pour perpétrer des fusillades de masse dans des centres religieux juifs aux États-Unis.
M. Khan aurait envoyé un texto, «si nous réussissons notre plan, ce serait la plus grande attaque sur le sol américain depuis le 11 septembre ».
Le parti conservateur a demandé une réponse sur la manière dont l'accusé est entré au Canada, et le ministre fédéral de l'immigration, Marc Miller, a répondu mardi.
«Mohammed Khan est un ressortissant pakistanais qui est entré au Canada en mai ou qui a obtenu un visa en mai 2023 et qui est entré au Canada le 24 juin de la même année. C'est tout ce que j'ai à dire sur cet individu».
Les autorités pensent que Khan se dirigeait vers le passage à niveau de Rodham Road.
Bien que certains habitants soient surpris par l'ampleur de l'attaque planifiée, ils rappellent qu'Ormstown se trouve à environ 20 minutes de la frontière américaine.
«Je veux dire qu'étant donné notre situation près de la frontière, ce n'est pas non plus surprenant», a ajouté Mme Elliot.