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Patrouille

Concordia interdit l'accès au campus à deux personnes après une enquête sur des affrontements violents

«Les enquêtes sur d'autres violations possibles de notre Code des droits et responsabilités par des personnes internes et externes à la communauté universitaire se poursuivent», a écrit M. Carr, sans fournir d'autres détails.

Le campus du centre-ville de l'Université Concordia est vu le mardi 14 novembre 2017 à Montréal.
Le campus du centre-ville de l'Université Concordia est vu le mardi 14 novembre 2017 à Montréal.
Joe Lofaro
Joe Lofaro / CTV News

L'Université Concordia a banni deux non-étudiants de son campus à la suite d'une violente altercation impliquant des partisans pro-israéliens et pro-palestiniens. 

Le recteur et vice-chancelier de l'Université Concordia, Graham Carr, a écrit dans une lettre aux étudiants mercredi que les deux personnes extérieures à la communauté universitaire sont bannies «à la suite de nos enquêtes sur les événements de la semaine dernière».

«Les enquêtes sur d'autres violations possibles de notre Code des droits et responsabilités par des personnes internes et externes à la communauté universitaire se poursuivent», a écrit M. Carr, sans fournir d'autres détails.

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a été appelée à l'université le 8 novembre alors que les affrontements entre les deux groupes s'intensifiaient, faisant au moins deux blessés parmi les agents de sécurité et un parmi les étudiants.

Un étudiant de 22 ans a été arrêté pour avoir agressé un agent de sécurité de 54 ans, a indiqué la police. L'intervention de la police a duré près de trois heures.

À la suite des affrontements, Concordia a condamné la violence sur le campus.

Mercredi, le directeur de l'université a lancé un appel au calme car «une ligne a été franchie dans notre ville et sur notre campus» et «la haine et la violence n'ont pas leur place parmi nous».

«Nous sommes à moins de trois semaines de la fin des cours d'automne. Je crois fermement que nous avons besoin d'une période de réflexion pour nous permettre de nous concentrer sur la réussite scolaire. C'est la raison pour laquelle nous sommes tous ici et c'est pourquoi je vous demande, à vous, notre communauté, de consacrer nos énergies à ce résultat et d'exercer notre devoir d'agir de manière responsable et respectueuse dans nos actes et nos paroles», a écrit M. Carr.

Depuis l'altercation, M. Carr a indiqué qu'il comptait rencontrer des groupes d'étudiants et des dirigeants syndicaux cette semaine afin d'ouvrir le dialogue et de discuter des moyens d'apaiser les tensions sur le campus.

Il prévoit également de réunir un groupe d'experts de Concordia en matière de médiation et de résolution de conflits «afin de les conseiller sur les prochaines étapes à suivre».

«Comme je l'ai déjà dit, les universités sont des lieux privilégiés d'enseignement, d'apprentissage et de recherche, où l'échange libre et respectueux d'idées est au cœur de notre mission», écrit-il. «Toutefois, pour réussir dans notre mission, tous les membres de notre communauté - qu'ils soient juifs, palestiniens ou qu'ils fassent partie de la riche mosaïque de la culture de Concordia - doivent au minimum se sentir en sécurité : ils doivent pouvoir exprimer leurs opinions, afficher leur identité, être entendus et - aussi consternant que cela puisse paraître - être à l'abri de la violence physique.»

Joe Lofaro
Joe Lofaro / CTV News