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Un avocat a indiqué que le Canada ne rapatriera pas une Québécoise détenue en Syrie avec ses six enfants parce que les autorités estiment qu'elle présente un risque pour la sécurité.
Un avocat a indiqué que le Canada ne rapatriera pas une Québécoise détenue en Syrie avec ses six enfants parce que les autorités estiment qu'elle présente un risque pour la sécurité.
L'avocat Lawrence Greenspon, qui s'est efforcé de ramener la femme à la maison, dit avoir été informé de la décision récemment par Affaires mondiales Canada.
Selon Me Greenspon, le ministère a écrit le 21 juin que la femme avait des «croyances idéologiques extrémistes» qui pourraient la conduire à agir violemment, et que le gouvernement ne peut pas garantir qu'une telle conduite ne se produise pas.
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Me Greenspon estime que cette excuse est fausse et inacceptable, arguant que le gouvernement pourrait gérer la femme au besoin par le biais du système judiciaire canadien.
Il dit que la décision fédérale signifie que la femme doit décider d'envoyer ses enfants au Canada seule ou de les garder avec elle en détention en Syrie.
La famille fait partie des nombreux ressortissants étrangers dans les camps syriens dirigés par les forces kurdes qui ont repris la région déchirée par la guerre à l'État islamique extrémiste d'Irak et du Levant.