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Grâce à certaines cartes de crédit, vous pourriez économiser gros, tout en gardant l’esprit tranquille.
Adepte de l’autopartage, vous payez peut-être en double pour être assuré en cas d’accident. Grâce à certaines cartes de crédit, vous pourriez économiser gros, tout en gardant l’esprit tranquille.
Plusieurs savent que leur carte de crédit offre des assurances pour les collisions ou les dommages pour les véhicules de location, mais c’est aussi vrai pour les véhicules en autopartage. Il suffit de jeter un œil à votre feuillet d’assurances de carte de crédit pour voir si les véhicules en autopartage sont également couverts.
Si c’est le cas pour la carte avec laquelle vous payez vos factures d’autopartage, vous pouvez refuser la protection offerte par l’entreprise.
Du côté de Communauto, l’exonération de dommages collision par défaut s’élève à 1,65 $ par trajet avec franchise une franchise de 600 $ en cas de premier événement. Vous pouvez également opter pour un paiement de 100$ pour l’année sans franchise en cas d’événement.
Si vous avez une protection avec votre carte de crédit, vous pouvez toutefois réduire les frais. Le coût tombera alors à 36$ pour toute l’année.
«Assurez-vous, cependant, que la protection offerte est suffisante pour couvrir tous les frais de dommages possiblement encourus puisque, à défaut, c’est vous qui serez responsable de leur pleine valeur», précise-t-on sur le site internet de la compagnie.
Si vous louez des véhicules de la compagnie Turo, la protection standard s’élève à 40% du prix du voyage et les frais minimums sont de 12 $ par jour. Cette protection comprend une franchise de 500 $ pour les dommages matériels causés au véhicule de l’hôte. Vous pouvez éviter de payer ces frais en refusant la protection, si votre carte de crédit couvre le trajet.
«Turo est une plateforme d’autopartage entre particuliers et non une agence de location de voitures. C’est pourquoi il est possible que ces sociétés n’offrent aucune protection pour les voitures réservées sur Turo», avertit toutefois la compagnie sur son site web.
Encore une fois, tout se trouve dans les petits caractères de votre contrat de carte de crédit.
Il est important de souligner que l’assurance vol et dommages offerte par les cartes de crédit ne couvre généralement pas la responsabilité civile ou les dommages faits à la propriété d’autrui, incluant tout autre véhicule impliqué dans l’accident.
Vérifiez donc que vous demeurez couvert par l’assureur de la compagnie d’autopartage avec laquelle vous faites affaire. C’est le cas pour Communauto (jusqu’à 5 millions de dollars) et Turo (2 millions de dollars).
Si vous êtes un amateur de voyages, certaines cartes de crédit axées davantage sur ce style de vie offrent des assurances qui vous permettront de ne pas devoir débourser pour avoir une protection supplémentaire outre-mer.
Vous pouvez vérifier la couverture prévue par votre carte de crédit avant le départ pour vous assurer qu'elle convient à vos besoins.
Parmi les avantages reliés aux voyages, certaines cartes de crédit remboursent également les frais d’adhésion au programme NEXUS, qui permet d’accélérer le passage frontalier au Canada et aux États-Unis. Ces frais s’élèvent à 120$ US pour une carte de membre valable durant cinq ans.
Pour ceux qui sont souvent à l’étranger, certaines cartes permettent d’éviter les frais de conversion en devises étrangères.
Un accès gratuit aux salons d’aéroport est aussi inclus par différentes cartes de crédit.
Si vous faites des achats avec votre carte de crédit, vous pourriez avoir une assurance prolongée d’un ou deux ans si le produit est défectueux. Les détaillants tentent d’ailleurs parfois d’ajouter une garantie prolongée à notre achat qui peut coûter jusqu’à 10 à 30% de la valeur de l’achat.
La première année suivant l’achat du produit, c’est souvent l’assurance du fabricant qui couvrira un potentiel bris. Une fois cette dernière échue, votre carte de crédit peut offrir une protection allant jusqu’à deux années supplémentaires.
Certains produits électroniques, appareils de chauffage ou de climatisation pourraient toutefois ne pas être couverts.
«Si jamais on se fait frauder sur une carte de crédit, on a toujours un recours. On peut toujours les appeler pour se faire rembourser. Si l’achat est frauduleux, c’est quelque chose de beaucoup plus complexe ou même impossible avec une carte de débit», rappelle Mme Leclerc.
Certaines cartes de crédit plus prémium vont offrir des services par exemple de conciergerie pour obtenir des réservations ou des accès avant tout le monde.
«Ça peut être, par exemple, avoir des réservations exclusives dans des restaurants ou des réservations d'hôtels qui sont plus difficiles à avoir», souligne Marie-Ève Leclerc.
Dans d’autres cas, il est possible d’avoir un accès exclusif à des billets de concert ou à des événements.
Certaines cartes, comme American Express et RBC, proposent des offres en ligne qui permettent de maximiser la valeur d’une carte de crédit à travers des achats que l’on prévoyait déjà effectuer.
«Une fois que tu as ton compte en ligne, tu peux avoir accès à des offres en ligne comme dépenser 100 $ à ce magasin-là et on va te créditer de 10 $ ou 20 $ sur ta carte par la suite ou on va te donner des points bonis», explique Mme Leclerc.
Cette dernière note d’ailleurs que peu de gens connaissent cette astuce.
Il est toutefois important de garder en tête que les nombreux avantages peuvent se refléter dans les frais annuels demandés par les institutions financières. Ces frais apparaissent habituellement sur votre relevé de carte de crédit une fois par année.
«Il faut vraiment y aller avec nos besoins dans le fond et avec nos intérêts, conseille
Mme Leclerc. C'est vraiment d'utiliser les cartes de crédit comme un outil de façon intelligente. Et évidemment des cartes de crédit, c'est vraiment à utiliser comme une carte de débit, mais ça peut vraiment nous amener beaucoup de récompenses.»
L’Agence canadienne de la consommation en matière financière propose sur son site Internet un outil de comparaison des différentes cartes de crédit disponibles dans votre province, tout comme le site Milesopedia, pour lequel travaille Mme Leclerc.
Depuis 2024, le paiement minimum sur les cartes de crédit est passé à 4,5% au Québec.
Afin de réduire l'endettement global des Québécois à la consommation, l'Office de la protection du consommateur du Québec a adopté de nouvelles mesures en 2017, dont une augmentation graduelle du taux de paiement minimum jusqu’en 2025.
Le taux est passé de 3% à 3,5% en 2022, puis à 4% en 2023.
Le nouveau taux de 4,5% sera plus élevé que dans le reste du Canada, où le paiement minimum se situe généralement entre 2 et 3%, selon l'émetteur.
La dernière augmentation au Québec est prévue pour le 1er août 2025, lorsque le paiement minimum passera de 4,5% à 5%.