Début du contenu principal.
Plusieurs images devenues virales ne sont pas nécessairement liées à la guerre Israël-Hamas, ou même tirées de la réalité.
Un important nombre de vidéos circulent sur le web depuis le début du conflit Israël–Hamas. Mais faites attention: plusieurs images devenues virales ne sont pas nécessairement liées à cette guerre, ou même tirées de la réalité.
Sur les réseaux sociaux, il est de plus en plus difficile de séparer le vrai du faux. Certaines vidéos sont tirées directement de jeu vidéo.
Et la situation est particulièrement difficile au Canada, alors que le blocage de Meta empêche le partage de contenu des médias de l’information, explique la spécialiste des médias numériques, Nellie Brière.
«Il y a énormément de propagande, de désinformation, ce qu’on appelle d’ailleurs le brouillard de guerre», rapporte Mme Brière, en entrevue avec Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Info 17.
La spécialiste explique que le Hamas avait bien prévu le coup avec une quantité «astronomique» de vidéos qui circuleraient dans les jours suivants les premières attaques. Ces images sont ensuite acheminées via des comptes «trolls».
Il s’agit «d’images qui sont parfois fausses, qui servent à réorienter le regard pour attaquer certains endroits de façon tactique, ou simplement pour humilier l’ennemi [...] c’est une guerre psychologique», ajoute-t-elle.
Certaines plateformes modèrent ces contenus mieux que d’autres, selon la spécialiste, qui en profite pour lancer une flèche à X, anciennement Twitter.
En plus de la désinformation, des images violentes du conflit sont facilement accessibles. Pour éviter tous ces enjeux, et surtout, pour protéger nos enfants, Mme Brière suggère d’éviter les réseaux sociaux et de se tourner vers les médias de l’information.
«C’est mieux de lire 1000 mots provenant des médias de l’information que de tomber sur trois images sur les réseaux pour être terrorisé et/ou manipulé», avance-t-elle.
Voyez l'entrevue intégrale dans la vidéo.