L’étudiant, qui réalisait un stage d’étude à Tel-Aviv, n’avait même pas son passeport lorsque les hostilités ont débuté.
«J’étais seulement censé être là pour deux jours. Je devais retourner à Tel-Aviv samedi et aller au travail dimanche», raconte celui qui a malgré tout réussi à trouver un chauffeur pour le ramener à Tel-Aviv en dépit du danger.
Véronique Dubé a rencontré Robbie. Voyez son entrevue dans la vidéo liée à l’article.
«Je suis rentré dans son auto, je ne le connaissais pas. Il n’avait pas un uniforme de l’armée, mais des choses qui étaient proches, avec un fusil à côté de lui», précise l’étudiant.
Robbie déplore d’ailleurs les délais occasionnés par le rapatriement au pays des Canadiens coincés au Proche-Orient. Il se considère chanceux d’avoir pu rentrer chez lui.
«Si je n’avais pas cette opportunité d’entrer dans cette auto, je ne pouvais pas prendre mon vol mercredi.»
En effet, s’il est difficile pour les Canadiens bloqués en Israël de rentrer, la situation semble encore plus compliquée pour ceux qui se trouvent en territoire palestinien.
«Certaines personnes disent que c’est compliqué de contacter les services. En ce moment, ce n’est vraiment pas facile et plusieurs attendent encore un retour d’appel entourant leur évacuation», a témoigné l’ambassadrice de la Palestine au Canada, Mona Abuamara au micro de Noovo Info.
Questionnée à savoir si elle condamnait l’attaque initiale du Hamas, Mme Abuamara a indiqué qu’elle ne considérait pas qu’il s’agissait du principal enjeu. «Je ne sais pas pourquoi c’est la question principale de tout le monde. Nous pensons que toutes les vies comptent. Je condamne l’occupation, l’apartheid et tout ce que nous font vivre ces malheureux événements», a-t-elle souligné.
«J’aimerais que nous ne regardions plus d’un seul côté pour rétablir la paix.»
À Montréal, le consulat d’Israël est débordé. Depuis le début de la semaine, il est difficile d’obtenir des réponses.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.