Nathalie André, une Innue de la Nation Matimekush du lac John sur la Côte-Nord, a pris le train pendant 12 heures ainsi que l’autobus pendant 11 heures avant d’arriver à Québec.
Quelque 1500 dignitaires et survivants des pensionnats étaient à l’intérieur de la basilique en plus des milliers de fidèles qui se trouvaient à l’extérieur.
Pour plusieurs Autochtones, la venue du pape représente un autre pas vers la réconciliation. Certains croient tout de même que les excuses du pontife ne sont pas suffisantes.
«Il y a encore beaucoup de douleur. Il y a encore beaucoup de traumatisme. La façon que les personnes le vivent, ça diffère d’une personne à une autre. C’est important […] que chaque personne sente que le pape François lui parle à elle», a exprimé le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.