Début du contenu principal.
Dans une déclaration colorée, le candidat de la circonscription de Lévis, Bernard Drainville, a fermement défendu le projet affirmant que l’attente pour les automobilistes de la région était devenue «infernale».
L'ex-ministre péquiste soutient que plusieurs citoyens avaient fait part du temps qu’ils passaient dans leurs véhicules pour se rendre d’une rive à l’autre. «L’attente que l’on vit dans la grande région de Québec, elle n’est pas abstraite», a martelé le candidat caquiste qui était accompagné de son chef François Legault et du ministre sortant de la Santé Christian Dubé.
«Les gens la vivent (l’attente) au quotidien. Je suis d’accord, ça prend des études. Mais je vais vous dire une affaire, l’attente elle n’a pas besoin d’être étudiée», a ajouté l’ex-animateur de radio. «T’as juste besoin d’être dans ton char, dans le trafic pour la vivre la maudite attente», a-t-il dit.
M. Drainville affirme que plusieurs personnes lui avaient avoué qu’elles pouvaient passer jusqu’à 1 h 30 pour revenir sur la Rive-Sud de Québec. «Les gens sont de plus en plus tannés de se faire dire : “vous n’en avez pas besoin, ce n’est pas nécessaire”. Venez donc dans la région vous placer en ligne le matin ou le soir. Tu viendras me dire qu’on n’en a pas besoin de 3e lien», a-t-il déclaré.
«Lâchez-moi avec les GES. Ça va être de plus en plus des véhicules électriques qui vont rouler dans le troisième lien quand il va être construit», a lancé Bernard Drainville.
Le candidat mentionne que des travaux exploratoires sont entamés afin de faire avancer le projet.
Tous les détails ne seront pas connus pendant la présente campagne électorale, a-t-il été forcé d'admettre.
Le gouvernement Legault s'est toujours fait reprocher son incapacité à produire des études prouvant la nécessité d'un troisième lien à Québec, dont la facture sera refilée à l'ensemble des contribuables du Québec.
Le Parti libéral du Québec avait déjà présenté son plan pour «d’améliorer la fluidité du transport dans la Capitale-Nationale». Il s'engage à rendre publiques les études sur le troisième lien et de lancer la Phase 2 du tramway de Québec dans le but de donner plus de possibilités aux citoyens en termes de transports en commun dans la région.
Du côté du Parti conservateur du Québec, le chef Éric Duhaime a proposé de construire un pont plutôt qu'un tunnel, lors du deuxième jour de campagne électorale provinciale 2022.
Les porte-paroles de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois et Manon Massé, ont présenté mercredi le premier volet de leur plan «Révolution transport à Québec» qui inclut entre autres des tramways, des Services rapides par bus (SRB) et la transformation d’autoroutes en boulevards urbains.
En matière de transport, le Parti québécois (PQ) propose une «PasseClimat» à 365 $ par année — ou 1 $ par jour, comme le vend le parti — donnant accès à tous les services de transport en commun au Québec. La passe fournirait un accès illimité au transport local, métropolitain, régional et interurbain, via les autobus, le tramway, le métro, le REM, les trains de banlieue, les autocars et les traversiers. Le coût de cette promesse électorale: 150 millions $ sur une base annuelle.
Avec des informations de Noovo Info et de la Presse canadienne
Voyez la déclaration complète de Bernard Drainville dans la vidéo.