Début du contenu principal.
Lors de la soirée électorale de 2012, Pauline Marois, première femme à devenir première ministre du Québec, est devenue la cible d’un tireur.
«Ce que je trouve triste est qu'on ne souligne pas le 10e anniversaire de l'accession d'une première femme au poste de première ministre au Québec, on se souvient que ça fait 10 ans qu'il y a eu un attentat au Métropolis», déplore M. Villeneuve.
À lire également:
À l'époque, il s'occupait de rédiger le discours de la candidate.
«Quelques instants plus tôt, si on était parti avant que Mme Marois prononce son discours, on se serait retrouvé à circuler par la même porte où le tireur s'est présenté. On aurait pu arriver face-à-face avec lui», a-t-il expliqué.
Lors de cet événement, le tireur a tué un homme et en a blessé un autre.
Pour le conseiller municipal, il faut toujours rester sur ses gardes, même en période électorale.
«On le voit aujourd'hui. Dans le contexte d'une campagne électorale, on n'est jamais à l'abri d'un événement comme celui-là, qui est causé par quelqu'un qui est dérangé ou quelqu'un qui a des motivations politiques ou idéologiques. C'est une menace pour la démocratie. Il faut en parler. Les médias sociaux ont créé un contexte très polarisant, où on ne s'écoute pas [...] On est tous des humains», explique M. Villeneuve.
Voyez son entrevue complète avec Raquel Fletcher ci-contre.