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L’urgentologue Alain Vadeboncoeur s’est confié sur les ondes de Noovo Info à ce sujet.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo de cet article.
Cette annonce s’adresse principalement pour les immunosupprimés et les personnes âgées.
«Les vulnérables ont déjà commencé à être vaccinés depuis plus d’un an. (…) Avoir une dose de rappel pour une maladie comme la COVID-19, c’est un peu comme la grippe, ça risque d’arriver également. Il y en a qui sont rendus là. C’est une nouvelle qui va peut-être changer la donne pour les maladies graves», affirme-t-il.
Selon lui, cette dose de rappel est d’autant plus nécessaire pour les personnes âgées, notamment ceux âgés de plus de 80 ans, car ils pourraient avoir plus de risque à se faire hospitaliser.
Vous pouvez lire notre dossier complet sur la COVID sur Noovo Info.
Contrairement aux forts pourcentages pour les deux premières doses, seulement 56 % de la population québécoise a reçu une troisième dose de vaccin.
«Les gens ont la possibilité de se faire vacciner pour la troisième dose. Les vaccins sont disponibles depuis un bout de temps. Il y en a à cause de l’embelli relative et il y a eu la recommandation d’attendre pour ceux qui ont eu la COVID», souligne le Dr Vadeboncoeur.
Il rapporte également que cette quatrième dose pourrait être disponible pour l’ensemble de la population à partir de l’automne.
Rappelons que l’Organisation mondiale de la santé s’attend à rejeter le vaccin candidat de Medicago en raison des liens avec l’industrie du tabac. Son avis?
«Je ne connaissais pas la règle de l’OMS. Ce qui me surprend, j’imagine, ceux qui fabriquent des vaccins le savent. La règle a du sens. On estime que le tiers des hospitalisations, à peu près 30 %, est une conséquence du tabac. Que l’OMS a une politique très sévère par rapport à des liens pour ne pas enrichir des compagnies de tabac, je comprends complètement. Je pense que Medicago devrait se débrouiller pour être capable de passer son vaccin et changer d’actionnaire», conclut-il.