Les agences de renseignements canadiennes ont déjà ciblé certaines nations qui pourraient s'ingérer dans notre processus électoral. Parmi celles-ci, la Chine, l’Inde, la Russie et le Pakistan.
Pendant la course à la chefferie du parti libéral du Canada (PLC), l’ancienne ministre Chrystia Freeland a été la cible d’une campagne de désinformation sur le réseau social chinois WeChat. Un compte frauduleux publiait de nombreux articles mensongers à l'égard de Mme Freeland. Les publications pouvaient rejoindre des millions d'utilisateurs.
Le Canada possède toutefois un mécanisme de défense qui permet de détecter ce type de publication.
Toujours du côté de la Chine, en août 2023, ce mécanisme de défense a détecté l’envoi massif de milliers de commentaires et d’hypertrucages mettant en vedette une personnalité du web d’origine chinoise qui a l’habitude de critiquer Pékin, sur les comptes X et Facebook de députés fédéraux canadiens, incluant le premier ministre de l'époque, Justin Trudeau.
Des individus pourraient aussi créer de faux comptes sur les réseaux afin de tenter de se faire passer pour des citoyens et alimenter les débats houleux et diviser.
Voyez le reportage de Camille Lopez.