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Des professeurs doivent donc jongler avec une tout autre réalité: une classe d'enfants qui ne parlent pas français, pas anglais, et qui proviennent d'au moins de cinq pays différents.
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«La surprise de cette année, c’est qu’on a accueilli ce qu’on accueille dans une année scolaire en seulement trois mois. On doit donc mettre en place de nouvelles mesures, trouver de nouveaux espaces et ouvrir de nouveaux points de service», mentionne Mathieu Desjardins, directeur du service de l’organisation scolaire.
«Après deux ans de pandémie où l’immigration avait beaucoup ralenti, on a repris à des niveaux beaucoup plus élevés qu’avant la pandémie», poursuit-il.
Plus de 85% des nouveaux arrivants sont des demandeurs d’asile ou des réfugiés qui proviennent notamment d’Haïti, du Mexique, de la Colombie, de l’Ukraine, de l’Iran et de l’Algérie.
À l’école Saint-Donat, c’est la toute première fois qu’il y a des classes d’accueil et il y en a six au total présentement.
«Au début, c’était un peu complexe puisque c’est une première pour l’école, en plus que lorsqu’on a appris la nouvelle on était le 30 septembre et l’école avait déjà commencé», mentionne Yannick Dupont, directeur de l’école Saint-Donat.
Mais l’école s’est retroussée les manches et continue d’accueillir des élèves en francisation.
«J’ai commencé avec trois élèves au début du mois de novembre et maintenant j’en ai 14», indique Mme Nassima, qui enseigne pour la première fois dans une classe d’accueil.
Pour Mme Nassima, apprendre le français aux élèves est un vrai défi. «On essaye le plus possible de parler français pour qu’ils apprennent, mais des fois on a pas le choix, lorsque la consigne n’est pas comprise, on a recourt à l’application SayHi pour traduire».
L’application SayHi permet de parler de traduire et d’avoir une conversation dans deux langues différentes. Un outil très important dans la classe de Mme Nassima.
Voyez le reportage complet de Sabrina Rivet dans la vidéo.