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Cette campagne de sensibilisation tient son origine de l’Organisation des Nations unies (ONU), comme l’a expliqué la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron.
«C’est une activité de sensibilisation à la violence faite aux femmes, à la violence conjugale, violence sexuelle […] On fait un thème par jour pour se rendre jusqu’au 6 décembre» a rappelé Mme Biron en entrevue avec l’animateur Étienne Fortin-Gauthier au bulletin Noovo Le Fil week-end.
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Le 6 décembre marque le triste anniversaire de la tuerie de l’École polytechnique de Montréal où 14 femmes ont été tuées dans une attaque misogyne, en 1989.
La ministre est de retour d’un voyage en Tunisie pour le Sommet de la Francophonie où elle a abordé le sujet de la condition féminine avec ses homologues internationaux.
«On a une très bonne réputation à l’international sur la condition féminine, l’égalité entre les hommes et les femmes», a-t-elle soutenu.
Dans les dernières années, on a surtout entendu parler de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour les scandales qui l’ont éclaboussée pendant l’ère de Michaëlle Jean.
Tout ça alors que le Québec injecte 5,6 millions de $ chaque année dans l’organisation et que le gouvernement canadien allonge 42 millions de $ chaque année.
La ministre Biron estime que la situation s’améliore et souhaite que le Québec joue un rôle de premier plan.
«L’organisation n’a pas toujours eu bonne presse, alors oui, je pense que le blason de l’OIF devrait être redoré au fil du temps», a-t-elle exprimé.
Les derniers chiffres démontrent que le français est en déclin au Québec, mais aussi ailleurs, notamment dans certains pays d’Afrique où la langue est vue comme un héritage colonial.
Ultimement, le défi est d’attirer les jeunes vers du contenu francophone, ajoute la ministre.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.