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«On m’a maitrisé de force, on m’a fait une clé de bras qui était très douloureuse et on m’a conduit de force jusqu’au trottoir de l’autre côté de la rue», a raconté Anne-Valérie Lemieux Breton, co-coordonnatrice du Regroupement des groupes de femmes.
Les femmes présentes à la manifestation dénoncent également des constats d’infraction injustifiés qui lui ont été remis lors de la manifestation.
«(Un policier) m’a remis un constat d’infraction pour avoir marché dans la rue», a ajouté Mme Lemieux Breton.
Présente à la manifestation, Marie-Hélène dit avoir quant à elle été encerclée par des policiers qui l’auraient pris de force pour la faire évacuer du site.
Le SPVQ confirme de son côté avoir remis des contraventions et explique dans une réponse par courriel avoir décidé d’intervenir puisqu’un groupe de manifestants pro-choix «s’était immiscé et qui avait des intentions claires et visibles de perturber le discours pro-vie».
«L’entente préalablement prise entre le SPVQ et le groupe pro-choix n’avait donc pas été respectée», indique-t-on.
Naélie, co-coordonnatrice du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire, affirme avoir été menacée d’arrestation par des policiers pour avoir sifflé trop fort.
«Et on scandait des propos violents envers les femmes ayant eu recours à l’avortement», a-t-elle déploré. «Je me suis déplacée pour dénoncer le contrôle du corps des femmes, alors que mon corps a été contrôlé par la police.»
Les organismes évaluent leur option dans l’intention de porter plainte et de contester certains constats d’infraction.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.