Début du contenu principal.
C’est d’ailleurs le cas de Caroline Bélanger, charpentière depuis 16 ans. Elle décrit son expérience au sein d’un milieu principalement formé d’hommes de «facile», mais d'«unique».
«Ils viennent me dire: “Depuis que t’es là, les conversations sont tellement moins connes”, et je trouve ça très drôle», raconte-t-elle.
Mme Bélanger rapporte que les gars sur les chantiers sont eux aussi épuisés de la masculinité toxique qui peut s’y trouver, et qu’une présence féminine est positivement accueillie. Toutefois, ces affirmations se font rarement devant tout le monde, mais plutôt en confidence.
La charpenterie est également le rêve de Julie St-Pierre, une finissante du programme de charpenterie-menuiserie. Mère d’une petite fille, Mme St-Pierre s’oppose au stéréotype de la femme à la maison.
«Je veux qu’elle sente la petite flamme en dedans et dire: “Moi, c’est ça que je veux”», exprime-t-elle.
Selon l’enseignant au Centre de formation professionnelle 24-Juin, Jasmin St-Germain, de plus en plus de femmes s’inscrivent à la profession.
«Je n’enseignerai pas différent, que j’enseigne à une fille ou un garçon», promet M. St-Germain.
Voyez le reportage d’Alexandra Paré dans la vidéo.