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À cet effet, un intervenant du CIUSSS MCQ siège à temps plein dans les postes de police de Trois-Rivières, Shawinigan et Drummondville. Son rôle est de soutenir et de bonifier le travail des policiers qui doivent intervenir auprès des personnes vulnérables.
Depuis l’arrivée d’une intervenante, la police de Trois-Rivières a mis sur pied une équipe de policiers en intervention psychosociale.
Ce sont eux qui vont sur les lieux lorsqu’une personne se retrouve en situation de troubles mentaux. Et si l’on n’arrive pas à calmer la situation, ils peuvent appeler l’équipe de crise de la santé régionale.
«On a une nouvelle de génération de policier qui est très sensibilisé au niveau de la santé mentale. C'est lorsqu'on va jumeler ces deux interventions qu'on augmente l'efficacité de niveau importante», a expliqué le directeur adjoint des services psychosociaux généraux et dépendances au CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec (MCQ), Jovany Raymond.
Les intervenants reconnaissent tous les effets positifs de ce travail d’équipe. Toutefois, ce point de vue ne fait pas consensus. Selon Emmanuelle Bernheim, professeure en droit psychiatrique, ces projets-pilotes ne sont pas un succès puisqu’ils ne réussissent pas à régler les principaux enjeux.
«Les personnes qui se retrouvent avec des interventions policières […] n’ont pas plus accès aux traitements et subissent de plus en plus d’interventions coercitives que ça soit de les amener à l’urgence contre leur gré ou de les judiciariser», a soutenu l’experte.
Voyez le reportage de Valérie Gendron