Cette guerre déclarée par le président américain George W. Bush s’est finalement terminée huit ans plus tard avec le retrait des forces américaines du territoire irakien. Issue du conflit: des centaines de milliers de morts et le début de la Deuxième Guerre civile irakienne.
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Un total de 100 000 personnes avaient marché dans les rues de Montréal en février le 15 février 2003 afin de s’opposer à la guerre en Irak et demandaient au Canada de ne pas se joindre au conflit. Un mois plus tard, une deuxième manifestation s’organise et le nombre de manifestants double (200 000). Et, contre toute attente, le premier ministre canadien Jean Chrétien avait décidé de ne pas mêler le pays à cette intervention militaire.
Vingt ans plus tard, le porte-parole de l’organisme Échec à la guerre, Raymond Legault, est revenu sur ces manifestations, qui ont marqué l’histoire de la province et de la métropole.
«C’était extrêmement puissant comme sentiment, parce que les gens avaient l’impression que ça comptait et qu’ils pouvaient faire quelque chose», a raconté M. Legault lors d’un entretien avec Noovo Info.
Le membre du conseil d’administration du Centre communautaire irakien de Montréal, Salam El-Mousawi, a expliqué en entrevue l’importance de la décision de Jean Chrétien sur la communauté.
«Les Irakiens sont toujours les victimes et ne sont pas la cause de ce qui leur arrive. Ce sont toujours les dirigeants qui posent problème», a-t-il expliqué.
Le 20 mars 2023, M. El-Mousawi espère que la situation en Irak se stabilisera et souhaite que les vies des Ilrakiens «retournent à la normale pour de bon».
Voyez le reportage d’Anaïs Elboujdaïni dans la vidéo.