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«La formation des aspirants policiers en santé mentale débute dès le parcours collégial. Ces connaissances sont remobilisées à l’école. Au cours du stage, environ 15 semaines se passent à l’école. Dans l’action, on a de la formation», a expliqué Véronique Brunet, responsable des communications de l'École nationale de police du Québec.
À l'École nationale de police du Québec à Nicolet, les aspirants policiers font des mises en situation pour se pratiquer et être prêts si ce type de contexte survient dans le futur.
«Les policiers devaient prendre un appel pour une personne qui se parle toute seule dans un parc. Les voix que cette personne entend ne semblent pas être bienveillantes à son égard. Elle ne semble pas écouter les policiers au départ», a expliqué Joé Hubert, un instructeur de l'École nationale de police du Québec.
Selon l'instructeur, ces exercices permettent aux policiers de se rendre compte que toutes les situations sont différentes. Les policiers, si le temps le permet, peuvent faire certaines démarches pour aider la personne si elle n'est pas réceptive.
«Ça prend un certain temps aux policiers à rentrer en contact avec cette personne. [...] Au bout de la ligne, ils vont se rendre compte qu’il n’y a pas nécessairement d’intervention à faire sur le moment, mais qu’il y a des démarches à faire pour identifier cette personne et informer ses proches», a-t-il poursuivi.
«On aurait aimé faire plus. Mais, ce n’est pas seulement à l’école mais aussi dans la réalité, il y a des moments ou on va être débordé, un manque d’effectif ou on ne va pas avoir de pouvoir», a renchéri Elizabeth Scarborough, future policière.
Voyez le reportage d'Alice Trahan dans la vidéo.