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Le Cabaret Mado a également célébré le tout, jeudi, avec une soirée haute en couleurs, comme à son habitude.
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Pour l’occasion, Noovo Info s’est entretenu avec la propriétaire du bar, Mado Lamotte, qui croit fermement que le Cabaret Mado est là pour rester.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.
«J’ai commencé en me disant: “si je fais cinq ans, je suis chanceuse.” Le monde des bars, ça allait vite à l’époque, ça changeait vite», a confié Mado Lamotte vendredi.
«Après dix ans, j’ai fait: “Bon, je pense qu’on peut se rendre à 15”. Et là, à 15 je me suis dit qu’on peut se rendre à 25. Donc il m’en reste 5 encore.»
L’attrait des gens envers les spectacles de drags queens ne s’estompera pas avec le temps, estime Mado. Loin de là.
«C’est comme le disco, ce n’est jamais mort le disco! Ça revient toujours et ça finit par rester. Ben les drag queens, ça ne mourra jamais. Il va toujours en avoir, a-t-elle lancé. C’est de l’entertainment, c’est du spectacle. Et on en a besoin.»
Au fil des années, le Cabaret Mado a su attirer les touristes curieux ainsi que de nombreux Québécois en quête de divertissement. C’est pourquoi le Cabaret Mado est devenu «un lieu qui extrêmement important» au niveau économique et touristique pour le Village gai, a expliqué Gabrielle Rondy, directrice générale de la société de développement commercial du Village.
«C’est l’une des rares places où on présente ça. Et on est pas mal connus! Je suis ben fière de ça», a ajouté Mado.