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De plus en plus en «vapoteries», réservées aux 18 ans et plus, se transforment en magasins de bonbons, sucreries et boissons exotiques ouverts à tous.
«On a 18% des jeunes du secondaires qui vapotent. Presque le deux tiers de ces jeunes vapotent sur une base régulière. [...] On voit ces commerçants faire le calcul d'affaire qui est plus intéressant pour eux que laisser entrer des mineurs dans leurs commerces», a déploré Flory Ducas, porte-parole de la coalition québécoise du tabac.
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«C'est un non-sens. Par contre, je ne vois pas la différence entre aller au dépanneur et aller dans une boutique qui est maintenant devenue un dépanneur», a soutenu Valérie Gallant, porte-parole de la coalition des droits des vapoteurs au Québec.
Avec ces commerces, certains experts craignent de voir de plus en plus de jeunes exposés aux produits de vapotage.
«Ils se présentent comme des dépanneurs mais en réalité ça n'en ait pas. C'est très spécialisé, il n'y a pas de pain ni de lait ou de la loterie. C'est vraiment, on baigne dans un univers de saveurs multicolore, un environnement assez juvénile», a ajouté Mme Ducas.
Selon elle, le problème est que les jeunes ne les voient pas comme des «produits particulièrement nocifs».
Mais le vapotage représente plusieurs dangers pour la santé des adolescents, prévient Nicholas Chadi du CHU Sainte-Justine.
«Les inhalations de produits de vapotage peuvent amener des mutations au niveau de l'ADN de certaines cellules, par exemple dans la bouche», a indiqué le pédiatre spécialisé en toxicomanie. «Toute substance addictive comme la nicotine peut avoir un plus grand impact sur le cerveau qui est en train de se développer».
Voyez le reportage d'Emmanuel Leroux-Nega ci-contre.