Pendant la crise du verglas de 1998, un secteur a été particulièrement touché: celui du triangle de glace délimité par les villes de Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Hyacinthe et Granby.
Fortement affectés par les vagues successives de pluie verglaçante, certains résidents ont vécu dans le noir pendant plus de 30 jours.
À lire également:
- Le Québec n'est pas à l'abri d'une autre crise du verglas, selon Pierre Bélanger
- Pas que des mauvais souvenirs de la crise du verglas
- Des opérations «à la lampe de poche»: les conséquences de la crise du verglas sur nos hôpitaux
Pour les personnes qui se devaient d'être sur le terrain pour leur travail, la crise aura été l’événement marquant de leur carrière.
«J'ai envoyé mon monde chez Zellers et je leur ai dit: "Achetez tout! Je m'en sacre du prix que ça va coûter! Ça ne se peut pas qu'on les laisse comme ça"», a raconté Myroslaw Smereka, ancien maire de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Le maire de l'époque mentionne que le stress provoqué par cette crise était tellement énorme qu'il a souffert d'une crise cardiaque six mois plus tard.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.
