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«C’était comme le ciel qui nous tombait sur la tête, se souvient l’ex-ministre. C’est le genre d’évènement qui vous marque à vie. C’était une expérience qu’on n’espère jamais revivre.»
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Bien qu’il souhaite qu’un tel évènement ne se reproduise plus, M. Bélanger estime que les nouvelles conditions climatiques montrent que le Québec n’est pas à l’abri «d’une nouvelle crise comme ça».
En entrevue sur les ondes de Noovo Info, l’ancien député a partagé ses souvenirs de la crise du verglas et a tenu à remercier les travailleurs de l’ombre qui ont sauvé le Québec lors de la crise du verglas.
«Les monteurs de ligne, ceux qui travaillaient dans les centres d’hébergement, les bénévoles de la croix rouge, tous ces gens-là qui ont été exemplaires. Sans ces personnes, ça n’aurait pas fonctionné.»
M. Bélanger raconte avoir vécu l’une des journées les plus stressantes de sa vie lors de cette année, soit le vendredi 9 janvier 1998, où une trentaine de pylônes d'acier se sont effondrés sur la Rive-Sud. Cet épisode baptisé le «Vendredi noir» a jeté des milliers de Québécois dans le froid.
«Si on perdait ce fameux fil, on perdait l’électricité pendant plus d’une semaine. Imaginez la gestion qu’il aurait fallu faire, a lancé M. Bélanger. On se croisait les doigts. Pas beaucoup de personnes ont dormi cette nuit-là. On espérait que ce fameux fil tienne bon.»
25 ans plus tard, l’homme de 62 ans espère que personne n’est mort de froid lors de cette crise, lui qui avait lancé une opération pour éviter ce drame.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.