La préfabrication aurait permis de construire plus rapidement les installations, mais les syndicats s'inquiétaient de ces délais, considérant qu'il y a un manque criant d'éducateurs dans les CPE.
Mais même si cette idée était ultimement beaucoup trop coûteuse, le ministère est confiant que le même nombre de CPE pourront être construits dans les délais prévus.
En Estrie, ce sont cinq centres de la petite enfance qui doivent être construits, soit à Johnville, à Ascot Corner, à Magog, à Ste-Catherine-de-Hatley et à East Angus. Le syndicat des travailleurs des CPE de l'Estrie se demande toutefois où le ministère de la Famille espère trouver des éducateurs dans un délai aussi court.
La situation est très semblable en Mauricie. Cinq CPE doivent être construits à Trois-Rivières, Shawinigan, Champlain et Saint-Maurice, alors que le manque d’éducateurs demeure flagrant. Seulement dans les deux dernières semaines, 15 travailleurs auraient quitté le réseau en Mauricie.
L'Association québécoise des centres de la petite enfance, qui porte le projet avec le ministère de la Famille, travaille actuellement sur des stratégies pour livrer les CPE en respectant les échéanciers originaux, même s'ils ne sont pas préfabriqués.
À terme, le projet doit créer plus de 3200 places pour les enfants dans les CPE à travers le Québec, dont 389 en Estrie et 362 en Mauricie.