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C’est donc 1435 conducteurs qui entrent en collision avec un cerf de Virginie, ou un chevreuil, sur le territoire estrien chaque année.
«Avec un cheptel qui se déplace et qui ne traverse pas à des endroits particuliers, c’est sûr qu’on est plus à risque d’avoir une collision», mentionne Jeanne Séguin-Laflamme, porte-parole au ministère des Transports et de la Mobilité durable, qui souligne que l’Estrie compte l’un des cheptels les plus importants au Québec.
Mme Séguin-Laflamme indique qu’il existe des solutions pour éviter ces accidents. À Charlevoix par exemple, il y a des clôtures anti-cervidés qui ont été installées en plus de l’aménagement de passage faunique. Elle souligne toutefois qu’en Estrie, étant donné la grande quantité de kilomètres qui devrait être clôturée, ce ne serait pas un choix justifiable.
«Les cerfs en Estrie, il y en a presque partout donc les gens voient les pancartes de danger de collision, mais il n’y a personne qui ralentit parce que c’est comme ça partout», avance Marco Festa-Blanchet, professeur d’écologie à l’Université de Sherbrooke.
Avec une population en constante croissance, certains se demandent si le nombre de chevreuils devient trop important.
Même si l’on retrouve des populations de chevreuils importantes partout au Québec, la problématique des collisions est moins marquée ailleurs qu’en Estrie. On parle de 60 collisions annuelles avec des chevreuils au Saguenay-Lac-Saint-Jean, et 131 en Mauricie.
En cas de collision, le ministère des Transports recommande d’éviter les manœuvres brusques et de ne jamais dévier de sa voie pour éviter de cause un accident plus grave.
Voyez le reportage de Laurence Frappier dans la vidéo.