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Mme Hamel a commenté un reportage de Radio-Canada, publié en 2022, sur les travaux du Parc industriel Carrefour 40-55.
«Il y a quelques personnes qui étaient interviewées, dont un conseiller municipal qui disait: "nous n’avons même pas été informés de ces travaux". Alors mon commentaire était: "une nouvelle qui démontre l’incompétence d’une personne qui défend ce projet de développement. Doit-on vraiment lui faire confiance?"», a-t-elle confié en entrevue.
La Ville de Trois-Rivières lui reprocherait d'avoir tenu des propos «haineux», «violents» et «dénigrants», selon elle.
«On me blâme aussi que j’ai nommé un haut fonctionnaire. Jamais. Dans mon commentaire, j’ai nommé une personne. Je suis victime de leur nouvelle politique, qui s’appelle politique de la prévention de la violence dans les interactions avec la Ville de Trois-Rivières», a déploré Mme Hamel.
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Cette dernière a reçu l'appui d'autres citoyens qui se sont rassemblés devant l'hôtel de ville afin de dénoncer cette situation. Pour le citoyen Marc Benoit, qui travaille dans le milieu de la défense collective des droits, c'est une «interprétation abusive d’une politique administrative».
«Nous assistons à ce qui semble être l’interprétation abusive d’une politique administrative, qui s’impliquerait exclusivement à l’appareil municipal et non aux citoyens», a-t-il affirmé lors d'un rassemblement devant l'hôtel de ville.
En cas de récidive, Mme Hamel serait passible d'«un constat d'infraction», est-il écrit dans la mise en demeure.
«Je suis une citoyenne de Trois-Rivières, une bénévole, une personne qui est impliquée et engagée dans sa communauté. Je fais un commentaire sur Facebook et je reçois ça», a lancé la citoyenne.
Mme Hamel demande ainsi des «excuses publiques» de la Ville et du maire Jean Lamarche.
Voyez le reportage d'Alice Trahan ci-contre.