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Jean-Simon Bui a profité du début de la campagne électorale pour la rencontrer et revenir sur son passage à l'Assemblée nationale.
Catherine Dorion souligne qu’elle a réellement choisi de faire le saut en politique afin de faire changer les choses. «Je ne vois pas d’autre intérêt à aller en politique que de transformer la façon dont on imagine l’avenir, dont on dit que les choses sont possibles ou non. Il y a une crise climatique, il y a une crise sociale, il y a plein de choses à régler», explique-t-elle.
L’artiste indique qu’elle imagine le paysage politique comme un spectacle «médiaticopolitique».
«Ça nous est présenté comme quelque chose qui est monté, réfléchi, qui a de vieilles habitudes. C’est un spectacle qui est présenté en boucle, illustre-t-elle. On va s’intéresser à des choses qui ne sont pas celles dont rêve ou a peur le Québec. Le spectacle médiatique politique nous est présenté à la fois par les acteurs politiques et les metteurs en scène médiatiques.»
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En raison de son caractère théâtral, elle ne voit toutefois pas nécessairement les acteurs de ce spectacle être en mesure de changer les choses à court terme.
En rejoignant les rangs de Québec solidaire, Catherine Dorion a voulu lancer le message qu’il n’était pas primordial de répondre aux critères préétablis du jeu politique pour en faire partie. Elle a voulu prouver que la place était libre pour les «électrons libres» comme elle.
Malgré les défis auxquels elle a été confrontée au cours de son mandat, Catherine Dorion conclut en affirmant que si c’était à refaire, elle referait les choses de la même façon.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.