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Selon La Presse, les élus de Saint-Laurent auraient toutefois annulé sa présence aux activités «en raison de divers questionnements».
Étienne Fortin-Gauthier a discuté avec Sébastien Potvin mardi au bulletin Noovo Le Fil 22.
«J’ai appris qu’un élu ou une élue a eu un inconfort avec la programmation de l’heure du conte et que cette personne aurait convaincu les autres d’annuler l’activité», raconte Sébastien Potvin.
Selon ce qui lui a été rapporté, des élus auraient notamment eu des questionnements en lien avec les termes abordés. Une crainte sans fondement selon Sébastien Potvin.
«Ça fait cinq ans que je fais des "Heure du conte" partout au Québec. J’ai une émission pour enfant à la télé. Je suis dans les salons du livre, dans les garderies, dans les bibliothèques. Je pense que j’ai fait mes preuves. Si j’avais des sujets délicats, ça fait longtemps qu’on me l’aurait dit», insiste-t-il.
Celui qui enseigne la musique auprès des enfants du primaire aurait aimé avoir l’occasion d’expliquer sa façon de faire.
«C’est de prendre le temps de découvrir, de prendre le temps de comprendre et d’accepter ce qu’on ne connaît pas, ce qui est différent. Les gens s’en foutent que ce soit un homme ou une femme, ce qu’ils veulent c’est d’avoir du plaisir. Ils voient le personnage de drag queen et je leur explique c’est quoi. J’explique qu’eux aussi peuvent être ce qu’ils veulent dans la vie», raconte Sébastien Potvin.
Sébastien Potvin souligne en terminant qu’il est conscient des commentaires sur le monde de la drag queen notamment sur les réseaux sociaux, mais qu’«il ne veut pas de pour ou de contre, il veut des discussions».
«On peut aimer ou ne pas aimer l’univers drag queen, mais on doit avant tout respecter. C’est ça le message», martèle-t-il.
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