Début du contenu principal.
Deux cas de variole simienne (variole du singe) ont été confirmés par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), jeudi.
Deux cas de variole simienne (variole du singe) ont été confirmés par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), jeudi.
Une vingtaine d'autres cas de lésions ulcéreuses génitales seraient actuellement sous investigation.
À lire également:
«Bien que la vigilance soit de mise, la variole simienne se contracte par des contacts prolongés et rapprochés avec une personne infectieuse», a expliqué le MSSS par voie de communiqué.
«Sa contagiosité est donc considérée limitée par rapport à d'autres virus» comme la COVID-19.
La variole du singe est une maladie rare qui peut se manifester par des symptômes comme la fièvre, les maux de tête et la fatigue.
Une personne ayant contracté la maladie peut développer des éruptions cutanées, principalement des ulcérations génitales et orales, accompagnées de ganglions douloureux.
La contamination se fait par l'entremise de contacts étroits prolongés et par gouttelettes. La transmission peut s'exercer, notamment, lors de relations sexuelles. Mais du côté de la Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP), on insiste: il ne s'agit pas d'une infection transmissible sexuellement et par le sang (ITSS).
La santé publique a ouvert une enquête épidémiologique et demande maintenant aux médecins de signaler les cas suspects, même s'il ne s'agit pas d'une maladie à déclaration obligatoire. Les gens qui présentent des symptômes devraient aussi contacter un médecin, a indiqué la directrice de la santé publique de Montréal, Mylène Drouin.
«Il y a beaucoup d'incertitudes, la forme, la présentation clinique qu'on a actuellement n'est pas typique de ce qu'on a déjà vu dans des éclosions antérieures, a admis Dre Drouin. Donc, évidemment, avec cette enquête-là, on va comprendre un petit peu plus les taux d'attaque, les chaînes de transmission, mais somme toute, on n'a pas à paniquer à l'échelle populationnelle: on le voit clairement, ça prend des contacts étroits.»
La variole du singe, maladie virale rare de la famille de la variole, mais plus bénigne, est généralement limitée à l'Afrique. De rares cas aux États-Unis et ailleurs sont habituellement liés à un voyage dans ce continent. Un petit nombre de cas confirmés ou suspects ont été signalés ce mois-ci au Royaume-Uni, au Portugal et en Espagne.
Les autorités sanitaires américaines ont déclaré qu'elles étaient en contact avec les autorités du Royaume-Uni et du Canada dans le cadre de l'enquête. Mais «à l'heure actuelle, nous ne disposons d'aucune information permettant d'établir un lien entre le cas du Massachusetts et les cas du Royaume-Uni», a affirmé Jennifer McQuiston, des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Le cas américain ne présente aucun risque pour le public, et le résident du Massachusetts est hospitalisé, mais en bonne santé, ont indiqué les autorités sanitaires.
Les symptômes de la variole du singe commencent généralement par un syndrome grippal et un gonflement des ganglions lymphatiques, puis survient une éruption cutanée généralisée sur le visage et le corps, selon les CDC.
La plupart des infections durent de deux à quatre semaines. Les infections par cette souche de variole du singe sont mortelles chez environ 1 personne atteinte sur 100, mais le taux de mortalité peut être plus élevé chez les personnes immunodéprimées.
Avec les informations de La Presse canadienne et The Associated Press.
Voyez les explications d'Emmanuel Leroux-Nega sur la variole du singe au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Noémi Mercier :