Un trafiquant de drogue condamné aux États-Unis a été renvoyé au Canada

L'agence gouvernementale a indiqué mardi que Christopher Anthony Frater, 32 ans, avait été remis aux autorités canadiennes la semaine dernière après avoir été reconnu coupable d'une infraction liée à la drogue en 2023.

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.

Dans un communiqué de presse, les responsables de l'ICE ont précisé que M. Frater était entré aux États-Unis le 11 juillet 2022 ou aux alentours de cette date.

À VOIR AUSSI | Un mineur qui importait des pièces d’armes à feu fait face à de graves accusations

Selon le bureau du procureur des États-Unis, district du Nebraska, l'accusé conduisait un véhicule de location, dans un seul sens, de Los Angeles à New York deux jours plus tard lorsqu'il a été arrêté par la police près d'Omaha pour avoir commis «plusieurs infractions au code de la route».

«Christopher Anthony Frater a fait des déclarations incohérentes sur le but et le moment de son voyage, ce qui a éveillé les soupçons de l'officier», ont écrit les autorités américaines à l'époque.

La police a mentionné à l'époque qu'une unité canine avait détecté l'odeur de stupéfiants dans le véhicule, ce qui a déclenché une fouille. La police a alors trouvé trois boîtes Home Depot contenant plus de 57 kg de cocaïne.

L'homme de 32 ans a été reconnu coupable de possession en vue de la distribution de 5 kg ou plus d'une substance ou d'un mélange contenant une quantité détectable de cocaïne par un tribunal du Nebraska et a été condamné à 10 ans de prison aux États-Unis.

Les autorités frontalières ont «localisé» Christopher Anthony Frater dans une prison de Ray Brook, dans l'État de New York, et ont fait savoir qu'il avait été renvoyé au Canada «en raison de son statut d'étranger» et de sa condamnation fédérale.

Ce dernier est rentré au Canada le 7 mars en passant par Ogdensburg, dans l'État de New York, au sud d'Ottawa. On ne sait pas exactement où il purgera le reste de sa peine au Canada.

Depuis qu'il a repris la Maison Blanche en janvier, le président américain Donald Trump a adopté une ligne dure en matière d'expulsion des «criminels étrangers» qui représentent un risque pour la sécurité nationale.