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Politique

Travail des jeunes: Boulet pourrait légiférer si la CAQ est réélue

Alors que le travail des jeunes s'est généralisé, à cause de la rareté de main-d’œuvre, le ministre sortant du Travail et de l'Emploi, Jean Boulet, n'exclut pas de légiférer en la matière, si la Coalition avenir Québec est reportée au pouvoir.

Alors que le travail des jeunes s'est généralisé, à cause de la rareté de main-d’œuvre, le ministre sortant du Travail et de l'Emploi, Jean Boulet, n'exclut pas de légiférer en la matière, si la Coalition avenir Québec est reportée au pouvoir.
Alors que le travail des jeunes s'est généralisé, à cause de la rareté de main-d’œuvre, le ministre sortant du Travail et de l'Emploi, Jean Boulet, n'exclut pas de légiférer en la matière, si la Coalition avenir Québec est reportée au pouvoir.
Lia Lévesque
Lia Lévesque / La Presse canadienne

Alors que le travail des jeunes s'est généralisé, à cause de la rareté de main-d’œuvre, le ministre sortant du Travail et de l'Emploi, Jean Boulet, n'exclut pas de légiférer en la matière, si la Coalition avenir Québec est reportée au pouvoir.

Le candidat de la CAQ et ministre sortant dit souhaiter que le Québec ait «la législation la plus moderne et la plus adéquate pour protéger les enfants» dans le domaine du travail.

Le candidat dans Trois-Rivières a participé, lundi à Montréal, à un débat sur la pénurie de main-d'oeuvre, organisé par la Fédération des chambres de commerce du Québec et l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec, avec quatre autres candidats du Parti libéral, du Parti québécois, de Québec solidaire et du Parti conservateur.

Au cours des échanges, des gens ont rapporté avoir vu des jeunes de 12, 13 ans se faire offrir un emploi, vu la rareté de main-d'oeuvre.

Le ministre sortant a d'abord rappelé qu'il existe déjà des règles et des normes touchant le travail des jeunes qui sont encore à l'âge d'être aux études, qui ont moins de 16 ans.

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Ensuite, la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a déjà lancé une campagne, au cours des derniers mois, pour sensibiliser les jeunes et les employeurs à leurs droits et obligations, ainsi qu'aux règles et normes en matière de travail des jeunes.

Aussi, le régime québécois de santé et sécurité au travail a été modifié, en 2021, pour couvrir davantage de secteurs d'activité, entre autres, a souligné M. Boulet.

«J'ai fait l'inventaire de toutes les dispositions dans toutes les lois qui s'intéressaient au travail des enfants. Et non, la porte n'est pas fermée. Si on fait un exercice, il faut voir si on peut améliorer et comment on peut le faire.»

«Je fais d'autres consultations et je vais m'assurer qu'on ait la législation la plus moderne et la plus adéquate pour protéger les enfants», a-t-il conclu, lorsqu'interrogé après le débat.

Propositions en débat

Le débat proprement dit a été l'occasion pour les autres partis aussi de faire valoir des engagements en matière de formation, d'immigration, notamment.

Le candidat de Québec solidaire Alexandre Leduc a défendu le droit à la déconnexion, s'attendre à ce qu'un employeur ne contacte pas un travailleur en dehors de ses heures de travail, et le droit au télétravail.

La candidate du Parti québécois Chantal Jorg a demandé un meilleur financement des services publics comme l'éducation, un salaire minimum qui permet de vivre dignement et de pleins pouvoirs pour le Québec, notamment en immigration.

La candidate du Parti conservateur Valerie Messore a proposé davantage de programmes de travail-études et que l'on revalorise les métiers.

La candidate du Parti libéral Michelle Setlakwe a évoqué le nécessaire virage numérique dans le secteur de la santé et dans le système de justice, en plus de favoriser la francisation dans les milieux de travail.

Lia Lévesque
Lia Lévesque / La Presse canadienne