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Le maire de Québec a abordé plusieurs sujets en entrevue.
Depuis le début de son mandat en 2021, le maire de Québec, Bruno Marchand, a dû faire face à des refus du gouvernement et à un ressac d'une partie de la population à la suite de prises de position moins populaires.
Contre vents et marées, le maire Marchand affirme être en adéquation avec les objectifs qu’il s’était posés en marge de son entrée en poste.
Voyez l’entrevue de Bruno Marchand avec Jean-Simon Bui dans la vidéo liée à l’article.
D’entrée de jeu, le maire se défend d’être «contre l’automobile», alors que ses ambitions en matière de transport collectif et de mobilité se font au détriment de la voiture, selon plusieurs.
«Est-ce qu’il y a quelqu’un qui n’est plus capable de rouler? Il y a des gens qui veulent me faire passer pour un communiste qui veut décider comment on se déplace», lance-t-il, se défendant du même coup d’être «trop à gauche».
Le maire soutient par exemple avoir des idées situées à droite sur le spectre politique en ce qui concerne la police, les finances et la diminution de la dette.
S’il n’a pas toujours la faveur de la population au sujet de certains enjeux, M. Marchand avoue qu’il ne s’attendait pas à avoir autant d’accrochages avec le gouvernement provincial et avoir reçu quelques «patates chaudes» de la part de celui-ci, comme le dossier du tramway et l’augmentation de la taxe sur l’immatriculation.
Invitée à réagir à l’entrevue réalisée avec le maire Marchand, la collaboratrice de Noovo Info et analyste politique Marie-Eve Doyon pointe vers un manque d’introspection de celui-ci.
Voyez l’analyse de Marie-Eve Doyon dans la vidéo ci-dessous:
«Il [dit] garder le rythme, mais il semble avoir de la difficulté à nous dire quand est-ce qu’il y a eu un mauvais tournant, quand il aurait dû accélérer ou ralentir. Il nous dit qu’il entend, consulte et écoute, mais force est d’admettre qu’il y a plusieurs de ses projets qui se sont butés à un refus», insiste-t-elle.
Mme Doyon tempère toutefois les attaques à l’endroit des ambitions en mobilité durable de Bruno Marchand et de «sa guerre à l’automobile».
«Bruno Marchand, ce n’est pas Valérie Plante. Québec n’est pas devenue le royaume du cône orange, mais Québec est une ville où il y a plus de kilométrage de route par personne que n’importe où ailleurs [au Canada] et où on n’a pas de transport en commun efficace», convient-elle.
Concernant une perception d’un «manque d’écoute» de la population par le maire, l’analyste soutient qu’il est possible que certains soient plutôt déçus de ne pas avoir gain de cause dans certains dossiers.
Pour l’entrevue et la réaction intégrales, voyez les vidéos liées au texte.