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Tanguay accuse ses adversaires de vouloir «rapetisser» le Québec
Selon Marc Tanguay, la croissance démographique du Québec prime avec la croissance économique qui est la solution aux défis auxquels fait face la province.
Le chef libéral Marc Tanguay se réjouit de la croissance démographique du Québec. Selon lui, elle rime avec la croissance économique qui est la solution aux défis auxquels fait face la province. Il en a profité pour écorcher ses adversaires qui, selon lui, veulent «rapetisser» le Québec.
«Au Parti libéral, c'est une bonne nouvelle qu'on soit à neuf millions (d’habitants au Québec). Nos services vont nécessiter une croissance accrue. Il faut répondre à la pénurie de main-d'œuvre. Ça prend de l'immigration», a-t-il lancé en point de presse, jeudi, lors de la dernière journée du caucus présessionnel de son parti à Thetford Mines.
On apprenait jeudi matin que le Québec venait de franchir le cap des neuf millions d’habitants. Cela représente une augmentation de 800 personnes par jour. Cette augmentation est principalement due à l’immigration.
«On va laisser aux autres de proposer de rapetisser le Québec, de fermer les frontières, de faire en sorte qu'il faut voir l'autre avec une certaine méfiance. On va laisser ça au Parti québécois, à la Coalition avenir Québec et à Québec solidaire», a-t-il affirmé.
Jeudi, le chef libéral était questionné au sujet de la pression démographique sur les services sociaux et le logement. «Tous ces enjeux excessivement importants, ce sont des enjeux qu'on pourra répondre avec une croissance économique», a-t-il répondu. Selon lui, le Québec n’aura pas le choix de prendre plus d’immigrants dans les prochaines années afin de pallier la pénurie de main-d’œuvre.
Il y a actuellement plus d’un demi-million d’immigrants temporaires au Québec.
«La croissance économique, c'est le socle sur lequel on va être capable de répondre à tous nos objectifs, incluant la lutte aux changements climatiques», a-t-il ajouté.
Marc Tanguay veut utiliser ses arguments pour se positionner par rapport aux autres partis politiques.
«On va laisser la décroissance (économique) du Québec à François Legault, à Paul St-Pierre Plamondon et à Québec solidaire», a affirmé le chef libéral.