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Québec a prévenu l’entreprise logistique qu’elle est «assujettie à une autorisation ministérielle en vertu de l'article 22 de la Loi sur la qualité de l'environnement (LQE).»
Le ministère de l’Environnement a demandé mardi à Ray-Mont Logistiques de cesser ses travaux de construction d’un terminal de transbordement de conteneurs à l’Est de Montréal.
C’est lors d’une inspection le 21 mars dernier que les autorités auraient découvert que l’entreprise avait débuté des travaux non conformes.
Québec a prévenu l’entreprise logistique qu’elle est «assujettie à une autorisation ministérielle en vertu de l’article 22 de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE).»
«L’entreprise aurait donc dû obtenir une telle autorisation avant d’amorcer la réalisation de cette première phase», dit-on dans un communiqué.
Au cours des derniers jours, l’entreprise aurait débuté la construction de bâtiment, ce qui n’était pas permis par le gouvernement, indique-t-on.
Soulignons que l’entreprise a déjà «aménagé une surface de roulement avec revêtement d’asphalte ainsi que la construction de quatre voies ferrées et d’un mur-écran antibruit aux limites est, sud et ouest du site», ce qui était autorisé par Québec.
Cassandre Charbonneau-Jobin, porte-parole du regroupement Mobilisation 6600, confirme que la plainte qui a mené à l’enquête provient d’une citoyenne. «Cela confirme qu’on peut faire confiance à la vigilance de nos concitoyens», a-t-elle mentionné lors d’une entrevue téléphonique.
Mme Charbonneau-Jobin affirme également que la décision du gouvernement est un pas dans la bonne direction, mais demande à nouveau au ministre de l’Environnement Benoît Charette de soumettre le développement à une analyse du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE).
La porte-parole affirme que plusieurs dizaines de conteneurs sont déjà sur place et l’entreprise les déplace quotidiennement.
Ray-Mont Logistique affirme pour sa part qu’elle avait proposé au ministère «de ne pas entamer d’opérations sur le site le temps d’obtenir des précisions sur leur analyse», mais cette dernière serait allée de l’avant pour «pour se conformer aux exigences de la Ville de Montréal.»