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«Les compagnies de livraison vampirisent les profits de nos petits restaurateurs qui deviennent prisonniers d’un modèle qui les oblige à payer des frais abusifs», a renchéri M. Bouazzi.
Le député de Maurice-Richard et responsable de Québec solidaire en matière d’Économie et de Finances, Haroun Bouazzi, demande au gouvernement de limiter à 20% le montant de certains frais exigibles d’un restaurateur lorsqu’il se sert des services de livraison via les plateformes Uber Eats, DoorDash, Skip, etc..
«Alors que les restaurateurs et les clients paient des frais qui coûtent les yeux de la tête, les livreurs touchent des salaires dérisoires. Dans le modèle actuel, les seuls gagnants, ce sont les entreprises comme DoorDash et Uber Eats», a-t-il expliqué.
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Dans un contexte d'inflation, QS soutient qu'il faut protéger les restaurateurs, notamment après qu'ils aient vécu «plusieurs années difficiles» en raison de la pandémie.
«Les compagnies de livraison vampirisent les profits de nos petits restaurateurs qui deviennent prisonniers d’un modèle qui les oblige à payer des frais abusifs», a renchéri M. Bouazzi.
Lors de la dernière législature, les députés Vincent Marissal et Ruba Ghazal avaient déposé deux projets de loi pour limiter de manière «permanente» les frais de livraison payés par les restaurateurs. Mais, ils n'ont «jamais été appelés par le gouvernement», dit-on.
Rappelons que le gouvernement Legault avait limité les frais de livraison à 20% lors de la crise sanitaire.
«En contexte pandémique, nous avons mis en place des mesures d'exception pour aider les restaurateurs à passer au travers de la crise», soutient le cabinet du ministre Lamontagne dans une communication écrite. Il dit travailler «en collaboration avec l'ARQ (Association Restauration Québec) et la Ville de Montréal sur de nouvelles solutions de livraison».
DoorDash n'a pas souhaité participer à une entrevue. «Notre mission est de renforcer les économies locales, a fait valoir l'entreprise par courriel. Nous travaillons en collaboration avec nos partenaires marchants pour les soutenir.»
Uber Eats a aussi préféré répondu par écrit. «Au cours des dernières années, nous avons beaucoup échangé avec les restaurateurs locaux afin d'en connaître davantage sur leurs besoins. (...) C'est ainsi qu'il y a un peu plus d'un an, nous avons revu notre structure tarifaire, laquelle est plus flexible, afin d'offrir davantage de choix aux restaurateurs», a affirmé Jonathan Hamel, gestionnaire des affaires publiques pour Uber au Québec.
SkipTheDishes n'a pas immédiatement répondu aux messages de La Presse canadienne.
Avec les informations de La Presse canadienne