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«On vient de commencer. On est dans la période où les gens essaient les choses.»
Les mesures d’atténuation aux travaux du pont-tunnel Hippolyte-La Fontaine sont peu populaires en ces premiers jours de fermeture.
C’est ce que démontre le premier «bilan de l’utilisation des mesures d’atténuation» du Ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTQ), publié mardi matin.
Lundi, à l’heure de pointe du soir, les lignes 61 et 461 du Réseau de transport de Longueuil (RTL) enregistraient 342 personnes dans les deux directions.
Les lignes 520, 521 et 532 d’Exo vers la Rive-Sud ont transporté 119 personnes.
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Une légère augmentation de l’achalandage a été observée à l’heure de pointe du matin, mardi.
La seule hausse significative se situe à la station de métro Radisson de la Société de transport de Montréal (STM) avec une hausse de l’achalandage de 13%.
Cependant, les stationnements incitatifs situés sur la Rive-Sud sont restés majoritaires vides, peu importe l’heure de pointe. Le seul stationnement qui est complet le matin et le soir est celui de Radisson, à Montréal.
Le MTQ fait la promotion de ces mesures d’atténuation en transport collectif depuis déjà plusieurs mois.
«On va continuer de marteler le message, c’est clair […] On vient de commencer. On est dans la période où les gens essaient les choses», a estimé le porte-parole du MTQ, Gilles Payer, en entrevue avec Noovo Info.
Lorsqu’un changement sur le réseau routier est effectué, il faut prévoir une période de quelques semaines pour que les usagers de la route s’adaptent et potentiellement modifient leurs pratiques.
«Cette période d’adaptation peut prendre de deux à trois semaines. C’est comme ça dans chaque chantier majeur, a poursuivi M. Payer. Dans deux à trois semaines, on va voir une sorte d’harmonisation, une tendance, une stabilité qui va s’installer.»
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Pour l’instant, il est difficile d’affirmer si les mesures d’atténuation ont l’effet désiré. Une panoplie d’options s’offrent aux voyageurs de la Rive-Sud et de Montréal, incluant non seulement le transport en commun, mais également le covoiturage et le télétravail. De plus, il est également possible que certains usagers décident de choisir une option plutôt qu’une autre selon le jour de la semaine, a expliqué le porte-parole.
«Vous et moi, on a peut-être une voiture et on choisit chaque matin “est-ce que je la prends ou je ne la prends pas?” Il y a des gens qui vont l’essayer certains matins et d’autres non […] Il y a tout ce tâtonnement entre les besoins, les désirs, la nécessité et les contraintes», a soutenu M. Payer.
Le MTQ produira un bilan sur les mesures d’atténuation en transport en commun quotidiennement jusqu’au 18 novembre.