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Société

Passer la nuit dehors pour assister aux funérailles de la reine

Noovo Info à Londres: «Je me suis senti interpellé, explique Tom. C’est un événement qui ne se reproduira pas dans notre vie, donc je voulais que les enfants en soient témoins».

Dans la première rangée, tout près des barricades, Noovo Info a rencontré un père de famille venu avec ses trois enfants pour assister aux funérailles de la reine Élisabeth II, à Londres.

Le quatuor devait dormir à l’hôtel, mais la veille en marchant près du Palais de Buckingham, les plans ont soudainement changé

Voyez le reportage de Louis-Philippe Bourdeau dans la vidéo.

«Je me suis senti interpellé, explique Tom. On a pris la décision de dormir ici, pour être certain d’avoir une place dans la première rangée. C’est un événement qui ne se reproduira pas dans notre vie, donc je voulais que les enfants en soient témoins», explique le Québécois.

DOSSIER | Décès d'Élisabeth II

 Avec sa fille et ses deux petits-enfants, Jenny Thomson — 76 ans — a dormi tant bien que mal sur une chaise pliante à Hyde Park.

«Ce sont des sentiments partagés que je ressens aujourd’hui, dit-elle. C’est extrêmement triste, mais c’est aussi une célébration d’une vie exceptionnelle.»

Deux jours plus tôt, elle avait attendu plus de 11 heures en ligne pour voir le cercueil de la Reine à la chapelle ardente de Westminster Hall.


«Ça m’a beaucoup affectée, car mon mari est aussi mort récemment, tout comme ma mère, ça m’a ramenée beaucoup de souvenirs difficiles. Je sais qu’ils auraient aimé être ici. » - Jenny Thompson

Pour Élisabeth, étudiante française à Londres, la reine Élisabeth II a longtemps été un modèle.


«Si j’aime l’anglais, c’est en raison de la famille royale. C’est grâce à elle que j’aime cette langue, et que j’ai voulu faire ma vie ici» - Élisabeth

«La Reine, elle était comme ma grand-maman», chuchote le petit Matthias sur les épaules de son père, tout juste après la fin de la procession royale.


«La mort de la Reine est une énorme transition. C’est un grand privilège de faire partie de ce deuil collectif. Voir le cercueil passer de soi, et de savoir que notre Reine est à l’intérieur, c’est marquant.» - Paul