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La cause pour débattre de leur euthanasie sera entendue le 9 décembre
Le sort des cerfs de Longueuil est loin d'être scellé. La chasse à l'arbalète au parc Michel-Chartrand est de nouveau reportée.
La Cour supérieure a temporairement prolongé l'interdiction d'euthanasier une partie du cheptel pour régler le problème de surpopulation.
Le représentant de la Ville, Me Jean-Pierre Baldassare, a fait valoir l'urgence d'agir, notamment en raison des enjeux de salubrité, de sécurité et de préservation de la biodiversité.
Il a affirmé qu'il n'y avait pas assez de nourriture dans le parc pour soutenir la population croissante de cerfs.
En août, l'administration de la mairesse Catherine Fournier avait obtenu les permis nécessaires du ministère de l'Environnement pour ouvrir une chasse contrôlée cet automne.
Les opposants, menés par l'avocate Anne-France Goldwater, demandent la sauvegarde des bêtes pour qu'elles soient relocalisées.
«L'argument que j'apporte devant le juge, c'est qu'il n'y a pas besoin et pas urgence de tuer le troupeau de cerfs [...] alors qu'on a tant d'autres plans à proposer pour sauver ces beaux animaux», a déclaré celle qui représente les défenseurs des droits des animaux, notamment Sauvetage Animal Rescue.
Les experts de la Ville jugent pour leur part que les bêtes ne peuvent pas être replacées dans la nature puisque leur domestication à Longueuil les a rendus trop vulnérables aux prédateurs.
La cause reviendra devant le juge Andres Garin le 9 décembre.
Si d'autres délais s'ajoutent, la mairesse Fournier ne pourra exécuter son plan que l'an prochain.
Avec la collaboration de Stéphane Giroux de CTV Montréal
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