Début du contenu principal.
L’homme de 80 ans fait déjà face à des accusations de trafic sexuel et de racket aux États-Unis ainsi que d’agression sexuelle à Toronto, où il est présentement détenu.
Le magnat canadien de la mode Peter Nygard a été accusé au Québec d'agression sexuelle et de séquestration.
L'homme, qui fait également face à des accusations relativement à des crimes à caractère sexuel à Toronto et aux États-Unis, doit comparaître au palais de justice de Montréal mardi, selon le Directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec.
À lire également :
Un mandat d'arrêt délivré à Montréal allègue qu'entre le 1er novembre 1997 et le 15 novembre 1998, Peter Nygard a agressé sexuellement une victime identifiée uniquement par ses initiales.
Le document allègue également qu'au cours de la même période, l'homme «a séquestré, emprisonné ou saisi de force» la même personne à Montréal.
L'automne dernier, Peter Nygard a été accusé à Toronto de six chefs d'agression sexuelle et de trois chefs de séquestration lors d'événements présumés remontant à la fin des années 1980 et au milieu des années 2000. Il a nié ces allégations.
Plus tôt cette année, un tribunal de Toronto a rejeté sa demande de libération sous caution.
L'ex-dirigeant de mode risque également d'être extradé vers les États-Unis.
Il a été arrêté pour la première fois à Winnipeg en 2020 en vertu de la loi sur l'extradition après avoir été accusé de neuf chefs d'accusation en lien avec des infractions à caractère sexuel à New York. Les autorités américaines affirment qu'il a utilisé sa position dans l'industrie de la mode pour attirer les femmes et les filles.
Peter Nygard, qui a nié les allégations par l'intermédiaire de son avocat, avait accepté d'être extradé vers les États-Unis pour faire face à une accusation de trafic sexuel.
La semaine dernière, le ministre fédéral de la Justice, David Lametti, a déclaré qu'il avait émis une ordonnance stipulant que Peter Nygard ne pouvait être extradé vers les États-Unis qu'après la fin de ses procédures judiciaires au Canada.
L'ancien chef d'une entreprise de vêtements de plusieurs millions de dollars fait également face à un recours collectif aux États-Unis impliquant 57 femmes avec des allégations similaires.