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Seulement 53 % des bébés au Québec ont accès au programme de dépistage alors que parmi ceux de la Colombie-Britannique et de l'Ontario, 97 % et 94 %, respectivement, sont dépistés à la naissance.
Deux associations professionnelles québécoises fustigent la lenteur des autorités à élargir l'accès des bébés au Programme québécois de dépistage de la surdité chez les nouveau-nés (PQDSN), alors que le Québec traîne déjà largement de l'arrière par rapport à d'autres juridictions canadiennes.
L'Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ) et l'Association du Québec pour enfants avec problèmes auditifs (AQEPA) affirment que 53 % des bébés au Québec ont accès au programme alors que parmi ceux de la Colombie-Britannique et de l'Ontario, 97 % et 94 %, respectivement, sont dépistés à la naissance.
Les deux associations rappellent que le programme québécois a été annoncé en 2009, mais qu'il n'est toujours pas complété. À leur avis, le retard inexcusable porte préjudice et hypothèque lourdement le développement et l'avenir des enfants ayant une surdité non dépistée à la naissance, car la prévention et la détection précoce permettent de pallier aux problèmes.
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Elles affirment que le dépistage de la surdité chez les nouveau-nés est simple à réaliser et ne demande que peu de temps.
Les deux organismes affirment que la déficience auditive est le deuxième trouble le plus fréquent avec le trouble visuel chez les enfants âgés de moins de 5 ans.
Chaque année, de quatre à six bébés sur 1000 naissent avec une perte auditive et plus de 90 % des enfants qui naissent avec une surdité sont nés de parents entendants, qui ne soupçonnent donc aucunement cette possibilité.