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Société

Le favoritisme parental existerait bel et bien d'après une étude

Les parents favoriseraient davantage leurs filles ainsi que les enfants qui sont «agréables et consciencieux».

/ Noovo Info

Les parents ayant plusieurs enfants ont leurs favoris malgré le fait que certains parents peuvent nier cela auprès de ceux-ci. 

C'est ce que démontre une étudie dévoilée jeudi dernier par l’Association américaine de psychologie (APA). 

Selon les résultats de la recherche publiés dans le Psychological Bulletin, les parents favorisent davantage leurs filles ainsi que les enfants qui sont «agréables et consciencieux». Par consciencieux, le document précise que l'on parle ici d'un enfant décrit comme «responsable et organisé».

L'étude a examiné le lien entre les caractéristiques d'un enfant ainsi que le traitement qu'il reçoit de la part de ses parents comparativement à ses frères et soeurs. Des facteurs comme  l'âge de l'enfant ou le sexe des parents ont également été pris en compte. 

À noter que l’hypothèse des chercheurs avant que la recherche ne soit menée était que les mères favorisaient leurs filles et que les pères, leurs fils. Ce n’est pas le cas alors que les résultats montrent qu’autant les mères que les pères favorisent leurs filles.  

«Depuis des décennies, les chercheurs savent que les différences de traitement de la part des parents peuvent avoir des conséquences durables sur les enfants» a affirmé le professeur associé à l’Université Brigham Young en Utah Alexander Jensen dans un communiqué dévoilant les résultats des recherches menées.

«Cette étude nous aide à comprendre quels sont les enfants les plus susceptibles d'être victimes de favoritisme, qui peut être à la fois positif et négatif .»
- Alexander Jensen, professeur associé à l’Université Brigham Young

D’après les résultats, le favoritisme envers un enfant peut se traduire par plusieurs façons. Par exemple: combien d’argent est dépensé sur des achats concernant celui-ci ou les interactions des parents. Cinq domaines ont été examinés : le traitement global, les interactions positives, les interactions négatives, l’allocation des ressources et le contrôle des parents sur l’enfant.

Les chercheurs espèrent que leurs recherches aideront les parents à reconnaître leurs biais et à traiter leurs enfants de manière équitable.