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Environ 500 infirmières, infirmières auxiliaires et autres professionnelles en soins doivent participer à cette manifestation.
L'automne chaud promis par la FIQ a pris forme, alors que des infirmières ont pris part mercredi après-midi à une manifestation qui s'est déroulée entre une station de métro de Laval et le centre-ville de Montréal.
Quelque 500 membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) ont convergé vers 16 h devant le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM)..
Les manifestantes prévoyaient distribuer des tracts portant sur la négociation de leur convention collective, qui dure depuis plusieurs mois. Les demandes de la FIQ avaient été déposées en novembre dernier. Québec avait déposé ses offres à l'ensemble des employés de l'État en décembre.
C'est le début des moyens de pression plus corsés de la FIQ.
Jusqu'ici, la grande organisation syndicale de 80000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques s'était limitée à des moyens de pression plus légers, comme le port de t-shirt, le déroulement de banderole et des manifestations de moindre envergure.
Voyez le reportage de Jean-François Poudrier sur ce sujet dans la vidéo de cet article.
Au mois d'août, le médiateur affecté au dossier de la FIQ, qui avait été nommé le 8 juin, avait conclu à l'impossibilité de présenter une recommandation, tant les positions des parties lui semblaient éloignées l'une de l'autre.
Pourtant, lors d'une rencontre avec le premier ministre François Legault et la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, le 21 août, la présidente de la FIQ, Julie Bouchard, et la ministre LeBel s'étaient dites prêtes à accélérer le rythme des négociations.
Le Tribunal administratif du travail a déjà approuvé les listes de services essentiels à maintenir en cas de grève des membres de la FIQ. Cela ne veut pas dire que ses membres débraieront nécessairement, mais elles fourbissent leurs armes, au cas où.
En plus de la rémunération, la FIQ a formulé plusieurs demandes touchant principalement la conciliation travail-vie personnelle et le fardeau de tâches.
Elle revendique notamment que le recours au travail en heures supplémentaires ne soit que volontaire, sauf s'il s'agit d'une situation urgente ou exceptionnelle.
Elle demande également l'adoption d'une loi pour établir des ratios sécuritaires infirmière/patients.