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Justice

La famille de l'homme mort à Bordeaux demande une enquête sur le racisme systémique

La Coalition rouge a indiqué qu'elle déposerait une plainte auprès du Protecteur du citoyen du Québec, au nom de la famille.

Family members of Nicous D'Andre Spring attend a vigil in his memory in Montreal, Friday, Dec. 30, 2022. The family of a Montreal man who died after an altercation with guards at a detention centre while unlawfully detained is demanding an inquiry into his death. THE CANADIAN PRESS/Graham Hughes
Family members of Nicous D'Andre Spring attend a vigil in his memory in Montreal, Friday, Dec. 30, 2022. The family of a Montreal man who died after an altercation with guards at a detention centre while unlawfully detained is demanding an inquiry into his death. THE CANADIAN PRESS/Graham Hughes

Source

La Presse canadienne
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La famille du jeune homme mort à la suite d'une échauffourée avec des gardiens alors qu'il était illégalement détenu à la prison de Bordeaux, la veille de Noël, réclame une enquête.

Nicous D'André Spring, âgé de 21 ans, est mort le lendemain du jour où il aurait dû être libéré de sa détention à la prison montréalaise. Des agents correctionnels lui avaient mis un masque anti-crachat et il avait été aspergé de gaz poivre à deux reprises.

La Coalition rouge, un organisme à but non lucratif qui vient en aide aux proches de M. Spring, a indiqué qu'elle déposerait une plainte auprès du Protecteur du citoyen du Québec, au nom de la famille. L'organisme demanderait à ce bureau d'ouvrir une enquête sur le racisme systémique dans le système carcéral.

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La sœur de M. Spring, Sarafina Dennie, estime que son frère avait besoin d'un soutien en santé mentale, mais qu'il a été traité par les gardiens de prison comme un «animal enragé».

Mme Dennie explique qu'elle s'est engagée à lutter pour que justice soit rendue à son frère et à s'assurer que ce qui lui est arrivé n'arrive pas à quelqu'un d'autre.

Le ministère de la Sécurité publique du Québec a déjà qualifié d'«illégale» la détention de M. Spring, parce que le jeune homme avait obtenu d'un juge sa libération le 23 décembre. Mais il se trouvait toujours le lendemain à l’Établissement de détention de Montréal, aussi appelé «prison de Bordeaux», lorsqu'il a subi des blessures entraînant sa mort.

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La Presse canadienne
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