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La CRCAQ a adopté cette résolution pour ramener une «culture du civisme» à l'école.
La Commission de la relève de la Coalition avenir Québec (CRCAQ) souhaite désormais faire du vouvoiement la norme dans les écoles dès la maternelle.
La CRCAQ a adopté cette résolution pour ramener une «culture du civisme» à l'école dans le cadre de son congrès annuel à Saint-Hyacinthe, en Montérégie, samedi.
Les jeunes caquistes souhaitaient auparavant normaliser le vouvoiement à partir de la 5e année, avant qu'une résolution ne soit adoptée au congrès samedi après-midi pour que cela soit mis en place dès la maternelle.
Les jeunes caquistes proposent aussi de généraliser le port de l'uniforme au secondaire.
Elle dénonce la violence qui a lieu dans les écoles envers les autres élèves et les professeurs, qui est selon elle un indicateur qu'il y a un recul du civisme dans les écoles.
«L'école, ce n'est pas un assemblage d'individus qui font ce qu'ils veulent. C'est une communauté (...) où tous les élèves doivent le respect et où tout le monde participe à un climat qui donne envie d'apprendre», a déclaré Mme Diep.
« La Relève caquiste, c’est LE mouvement des jeunes nationalistes, des jeunes ambitieux, des jeunes pragmatiques ! »
— Commission Relève (CRCAQ) (@Releve_CAQ) September 7, 2024
Notre présidente @aurelie_diep a livré un discours enflammé pour entamer ce Congrès #CRCAQ 2024 ! #polqc #CAQ #education #releve pic.twitter.com/fY4UxhmJDr
Les jeunes du parti échangent samedi sur le thème L'École qu'on aime. L'organisation a prévu trois panels concernant l'éducation.
La ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, a pris la parole samedi matin, saluant l'implication des jeunes et se montrant ouverte à leurs propositions. Le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, a fait de même dans une vidéo préenregistrée, mais ne s'est pas engagé à soutenir les propositions des jeunes caquistes.
«Vous allez brasser des idées. Il y en a certaines qui vont quand même faire réagir. Je pense que vous le savez. Moi, je n'ai pas de problème avec ça. Je veux que vous sachiez qu’on est prêts à prendre des questions», a dit M. Drainville.
Il a précisé qu'il n'allait pas forcément être «d'accord» avec les résolutions adoptées.
En après-midi, le premier ministre du Québec, François Legault, s'adressera aux jeunes caquistes lors d'un discours, puis répondra à leurs questions.
Dans son discours, Aurélie Diep a salué le système d’écoles à «trois vitesses» du Québec, qu'elle juge bénéfique. «Ça m'énerve un peu quand j'entends les politiciens dénoncer l'école à trois vitesses, comme si c'était souhaitable ou possible d'imposer la même vitesse à tous les élèves.»
Selon elle, le mélange d’écoles privées, d’écoles publiques et de programmes spécifiques a donné lieu aux «plus belles réussites» du système scolaire.
«Quand je vois ça, je me dis qu'il nous faut une école à 10, 15 ou même 100 vitesses», a-t-elle renchéri, ajoutant au passage que le ministre Drainville partage cette vision.
Les jeunes caquistes veulent aussi permettre aux élèves de compléter leur formation secondaire en quatre, cinq ou six ans, et proposent de développer le sport parascolaire récréatif dans les écoles.
Le congrès de la relève de la CAQ est survenu à la fin d'une semaine mouvementée pour le parti. La CAQ a dû composer avec la démission du superministre Pierre Fitzgibbon quelques jours avant la rentrée parlementaire. Il a été remplacé par Christine Fréchette.