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La breakeuse australienne Raygun s'excuse pour sa performance aux Jeux de Paris
«C'est triste d'entendre toutes ces critiques. Je suis désolée pour l'impact que ç'a eu sur la communauté du breaking.»
La breakeuse australienne Rachael Gunn s'est excusée pour sa performance controversée aux Jeux olympiques de Paris, puis elle a été prise de panique après avoir été pourchassée dans les rues de la capitale française.
L'universitaire de Sydney âgée de 37 ans — elle a célébré son anniversaire lundi — a semé la controverse chez les experts et les téléspectateurs du monde entier en offrant une routine inhabituelle comprenant une imitation du saut du kangourou, lors de la compétition olympique de breaking féminin.
Le breaking a été ajouté au programme olympique pour la première fois de l'histoire à Paris. Et ce pourrait être la dernière, puisque la discipline a été retirée du programme des Jeux de Los Angeles en 2028 et de Brisbane, en Australie, en 2032.
Celle qui se surnomme «Raygun» a ensuite été victime d'une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux, certains internautes contestant même la crédibilité du processus de sélection olympique.
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Dans un entretien télévisé dans le cadre de l'émission The Project sur la chaîne 10 australienne, elle a indiqué avoir été pourchassée par des caméras dans les rues de Paris, et s'est ouverte sur sa manière de gérer la crise qui a suivi sa performance aux Jeux olympiques.
«C'était assez fou», a-t-elle admis lors d'un rare entretien accordé depuis l'incident. «Si des gens me pourchassent, qu'est-ce que je dois faire? Ils m'ont vraiment fait paniquer. J'étais nerveuse à l'idée de marcher dans la rue. Ç'a été très difficile mentalement pendant un certain temps.»
Elle s'est excusée pour avoir provoqué toute cette controverse, défendant de nouveau sa prestation, et a tenu à remercier ses collègues breakers pour leur soutien.
«C'est triste d'entendre toutes ces critiques. Je suis désolée pour l'impact que ç'a eu sur la communauté du breaking, mais je ne peux pas contrôler la réaction des gens. Le niveau d'intensité et de haine dans les commentaires des gens sur internet est vraiment alarmant.»
«Bien que je me sois exécutée dans le plaisir (aux Jeux olympiques), j'ai abordé cette compétition très sérieusement. Je me suis démenée pour me préparer aux Jeux olympiques et j'ai tout donné, honnêtement. Je crois que ma feuille de route peut en témoigner», a rappelé Gunn.
Elle avait déjà défendu sa qualification olympique, et l'a répété de nouveau dans l'entretien télévisé.
«J'ai remporté les Championnats d'Océanie. Ça me donnait un accès direct à la compétition olympique, a-t-elle mentionné. Il y avait neuf juges, tous étrangers. J'étais consciente que mes chances de l'emporter étaient minces après m'être qualifiée pour les Jeux olympiques.
«Les gens ne comprenaient pas le breaking et étaient simplement fâchés de ma performance, a-t-elle ajouté. Les théories du complot étaient malhonnêtes, et c'était très frustrant. Les gens attaquent maintenant notre réputation et notre crédibilité — tout ça a été fabriqué de toutes pièces.»